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 darkness ft. arizona

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charybde
InvidiaMasculin

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pouvoir : Shapeshifting, connu sous le calomnieux nom de changement d'apparence, total ou partiel. Il ne suffit que d'un regard pour pouvoir vous usurper votre identité, et autant vous dire qu'il vous a déjà tous observés.
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âge, race : 18 - Hunter artificiel.
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Invidia
darkness ft. arizona
   
Mar 14 Juil - 16:12



3 heures du matin.

La chaleur du soleil avait déjà laissé place à l’astre froid et immaculé.
La journée s’était déjà achevées pour uns, pour d’autre, elle continuait encore, et pour Corvus, elle venait tout juste de commencer.

Seul dans la nuit. Il fréquentait très peu de personnes mit à part certaines prostituées qui acceptaient d’être son objet et d’y perdre très probablement la vie.
Car Corvus ne prend pas soin de ses affaires.

Une énième vie s’éteint entre ses mains. Cette fois, c’était une fille ordinaire, Orion - la race sans doute la plus stupide avant les Scyllas - qui avait succombé à son charme glacial. Tout ça l’ennuie, l’endort, parce qu’au final les femmes sont toutes pareilles et ne retiennent jamais la leçon ; il n’y a pas plus perfide créature que l’homme.

Il laisse le corps de sa victime s’échouer contre le sol, s’essuyant la bouche tâchée de son liquide vermeil. La plupart meurent, parce que Corvus ne fait pas que planter ses crocs dans la chair, non, il les enfonce le plus loin possible, puis tire, pour que la peau se déchire et laisse s’écouler plus de sang. Et ce n’est pas spécialement par gourmandise qu’il fait ça - juste par sadisme, et parce que le sang devient plus goûteux avec la panique et la douleur. Il les laisse ensuite se vider de leur sang au sol et brûle les corps une fois ces derniers devenus livides et durs.

C’est dix minutes après qu’il entend un bruit venant de l’entrée. Même en étant au dernier étage de sa demeure, il entend, et sent quand quelqu’un passe le seuil de la porte, jamais fermée à clé par ailleurs.

L’odeur du sang l’empêche d’humer celle de l'intrus, alors il décida de se lever pour aller voir qui lui rendait visite à une telle heure. Il ouvre un ou deux boutons de sa chemise blanche légèrement ouverte sur le torse et tâchée de sang. Et plus il descend, plus il parvient à discerner qui c’était. Soupir.

Opium Arizona.
Elle avait déjà traversé un couloir et s’apprêtait à monter les premiers escaliers, mais Corvus lui barra la route juste avant, dressé sur la deuxième marche, appuyé sur un barreau, ses yeux brillants sur elle. Il lui offrait un large sourire, se voulant bienveillant, alors qu’à l’intérieur de lui, la seule envie qu’il avait à l’heure actuelle était sans doute de la violer et de la vider de son sang. Et c’était ses yeux cramoisis la fixant avec appétit qui trahissait cette pensée.

Bras droit, fais-moi rire. Même un novice est plus impressionnant que toi. Tu m’étonnes qu’on a pas encore dominé Synodel avec une brêle pareille. Dire que je suis de plus de 50 ans son ainé. Pouffiasse.

Il détourna finalement les yeux pour souffler d’une voix glaciale et calme.

Que me vaut l’honneur de ta visite en ces sombres lieux ?


   
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Re: darkness ft. arizona
   
Jeu 16 Juil - 11:56


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Arizona a toujours aimé le danger, en particulier cette sensation oppressante qu'on a chaque fois qu'on frôle la mort.
C'est certainement pour ça qu'elle persiste à aller voir Corvus. Par ce plaisir presque masochiste – c'est comme regarder un film d'horreur en sachant pertinemment qu'on va hurler.
Sauf que le film d'horreur a la capacité de vous égorger, cette fois.

Mais quelqu'un devait garder un œil sur ce sang pur. En tant que bras droit, Arizona avait été reléguée à la tâche, pour son plus grand bonheur. Parce qu'en plus, c'est au milieu de la nuit qu'elle lui rend visite ; peut-être pour le prendre en plein crime. Un infime instinct maternel la pousse à le soupçonner – pourquoi se contenter d'humains et d'hybrides ? Pourquoi ne pas tuer un de ses égaux ?

Et Hunter pensait peut-être la même chose.

C'est aux alentours de trois heures du matin qu'elle s'arrête devant le manoir du vampire, aussi excitée qu'effrayée ; les émotions contradictoires s'entrechoquent dans son esprit et elle passe la porte sans même frapper, consciente qu'il ne fermait jamais ce piège à souris. Un sourire léger flotte sur ses lèvres, elle est loin d'avoir vraiment peur de lui.

Arizona ne cache pas sa présence, se contentant de faire quelques pas au milieu du grand hall. A l'instant où elle décide de monter les escaliers – histoire de déranger encore plus – il apparaît enfin et l'en empêche.
Déception.

Le regard qu'il lui lance ne déstabilise pas la demoiselle, elle se contente de l'observer en croisant les bras sous sa poitrine, les talons claquant d'impatience sur le sol. Si elle n'est jamais sérieuse en temps normal, elle n'avait aucun scrupule à faire jouer son autorité sur cette créature infâme.
Oh, ça n'est pas tant qu'elle déteste Corvus. C'est plus qu'elle ne lui fait aucunement confiance.

« Que me vaut l'honneur de ta visite en ces sombres lieux ? »

L'appui sur le mot principal fait doucement sourire la détective privée. Elle ne recule pas d'un millimètre, ne lui offrant pas le plaisir de constater que sa présence perturbe aussi bien les prostituées qu'elle-même. Foutu proxénète sans respect. Elle s'appuie nonchalamment contre la rambarde de l'escalier et ne le lâche pas des yeux.

« Oh voyons Corvus, je sais que tu es ravi de me voir, ne le cache pas. Je venais rendre visite à un de mes meilleurs amis, voyons. »

Rire léger, elle se retourne et fait demi-tour, faisant tinter ses talons à chaque pas. Leur symphonie emplit la pièce et remplace le silence morbide, elle détaille un à un les morts. Morts qui fixent tous la même personne : Corvus.
Morts qui sont essentiellement des mortes, morts qui ne trouveront peut-être jamais le repos. Un soupir s'échappe des fines lèvres maquillées d'Arizona, elle écoute leurs plaintes sans un bruit, respectueuse.

« Tu sembles oublier que chacune de tes victimes laisse une trace de son passage. Expliquer ces morts et étouffer les affaires devient difficile, ils vont finir par te prendre pour Jack l'Eventreur. »

Sourcil arqué, elle se tourne de nouveau vers son interlocuteur et le toise d'un air parfaitement neutre. Non, Arizona n'a pas foncièrement peur. C'est juste de la méfiance.
Juste de la méfiance.
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charybde
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Re: darkness ft. arizona
   
Sam 18 Juil - 23:47




Oh voyons Corvus, je sais que tu es ravi de me voir, ne le cache pas. Je venais rendre visite à un de mes meilleurs amis, voyons.

Il rit en coeur avec elle, un large sourire aux lèvres.

En effet, je t’attendais, et j’espérais secrètement que tu viennes ce soir
C’est quand elle se retourne qu’il perd son sourire, arborant une expression déjà agacée et frustrée. Toujours appuyé contre l’escalier, il l’observe, bras croisés, sans une teinte d’amusement au visage. Cette fille là était douée pour l’énerver et de manière tout à fait intrinsèque, lui qui était si impulsif et cachait cet affreux défaut qui lui coûtera forcément la vie derrière ses airs de gentleman.

C’est en poussant un soupir qu’il reprit son calme comme si de rien était, ses yeux carmins la suivant à la trace. Elle venait souvent le rendre visite, non pas pour sa royale personne mais plutôt pour épier ce qu’il faisait. Ce qu’il faisait à ses victimes mortes dans son manoir plutôt. C’était une activité un peu glauque, cette fille elle-même était glauque, mais il n’était pas vraiment en position de parler à ce niveau là.

Tu sembles oublier que chacune de tes victimes laisse une trace de son passage. Expliquer ces morts et étouffer les affaires devient difficile, ils vont finir par te prendre pour Jack l'Eventreur.

Elle se retourne. Il la dévisage un instant, ses yeux perçant les siens pour y déceler une trace de peur hélas inexistantes pour l’instant avant de détourner les yeux autre part, comme désintéressé.

Keh. Imaginons que depuis quatre jours, tu ne manges rien. Cependant, un matin, en te levant et en allant jusqu’à ta cuisine, tu ouvres ton frigo. Vide, rien. Et puis, quand tu te retournes, tu aperçois un buffet où repose des tonnes de nourritures. Comme ça, comme par magie. Ça tombe bien, car tu as faim, et que tu vas mourir de faim si jamais tu ne manges rien. Il monta quelques marches, lui tournant le dos, ses mains prenant place dans ses poches, avant de s’arrêter pour la fixer à nouveau. C’est pareil pour moi. La terre est la table et les femmes la nourriture qui s’est présentée un beau jour devant moi alors que je n’ai rien demandé. Je ne peux rien et je ne veux rien boire autre que du sang. Il posa sa main sur son épaule pour faire craquer sa nuque, soupirant d’aise, un sourire moqueur et acide fendant ses lippes immaculées. T’es ma chef mais pas ma mère, souviens-t’en.

C’est en quittant ses yeux qu’il l’abandonna là, montant jusqu’au premier étage pour y trouver une des pièces toutes armées de plusieurs rayons de livres, pénétrant à l’intérieur en gardant la porte ouverte, son index longeant le dos des nombreux ouvrages pour en prendre un au hasard, passant ses yeux sur sa prise, s’asseyant sur son siège pour l’ouvrir.

« L’histoire de l’Allemagne »

Aucun bruit ne se fit entendre depuis le rez-de-chaussée. Elle n’était pas partie mais n’avait pas bougé non plus - qu’est-ce qu’elle était en train de foutre en bas ? Il aurait bien voulu qu’elle s’en aille mais ce silence glacial alors qu’il sentait sa présence était plutôt dérangeant.

Il haussa la voix pour qu’elle puisse l’entendre d’en bas, le silence portant sa voix plus haut.

Monte au lieu de rester en bas comme une idiote. Ou alors va-t’en, mais je suppose que tu voulais passer un peu plus de temps avec ton meilleure ami, ce serait dommage de me quitter si tôt.

La nuit va être longue.

   
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Dernière édition par Corvus A. Seth le Mer 22 Juil - 19:31, édité 4 fois
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Re: darkness ft. arizona
   
Dim 19 Juil - 16:29


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Arizona n'est jamais sûre de ce que Corvus pense d'elle. L'apprécie-t-il, la méprise-t-il ? Le mystère est entier. Contrairement au visage du cadavre qui hurle derrière la détective privée. Honnêtement, ses cris deviennent assez perturbants. Commençant par l'extase et finissant par l'horreur – peut-être est-ce un avertissement. Ou l'expression de la vie de ce cher vampire.
Avec ça aussi, elle a du mal. Vampire, vampire, pourquoi es-tu vampire ? Brille au soleil, connard.

Elle ne déteste pas foncièrement cet individu. Mais elle ne lui fait absolument pas confiance. Soupir désabusé, leurs regards s'entrechoquent et la neutralité d'Arizona fait face au vermeil des pupilles de Corvus.

Keh. Imaginons que depuis quatre jours, tu ne manges rien. Cependant, un matin, en te levant et en allant jusqu'à ta cuisine, tu ouvres ton frigo. Vide, rien. Et puis, quand tu te retournes, tu aperçois un buffet où repose des tonnes de nourritures. Comme ça, comme par magie. Ca tombe bien, car tu as faim, et que tu vas mourir de faim si jamais tu ne manges rien.

L'esprit d'Arizona se déconnecte – trop de mots, trop d'imagination, son cerveau breakdown et elle aperçoit quelques trucs brillants. Paix à son âme, amen. Y a que les derniers mots qui retentissent dans ses oreilles et qui, accessoirement, l'horrifient.
Elle ? Une mère ? Jamais. Enfin pas tant qu'on lui demande pas.
Et qu'on la féconde pas.

Elle le regarde partir, mais se concentre bien vite sur d'autres éléments. Entourée de fantômes, dans une atmosphère aussi glacée qu'oppressante, c'est là qu'elle se sent le plus à sa place. La maison vide de Corvus rappelle de mauvais souvenirs à la demoiselle.
Demoiselle qui s'attarde en bas, détaillant une nouvelle fois les cadavres présents. Et elle souffle, s'attendant presque à voir de la buée s'échapper d'entre ses lèvres peinturlurées de rose.

« Je suis désolée, mes belles. Je peux rien pour vous. Partez, bon Dieu. »

Bon Dieu semble plus qu'approprié en la circonstance. Et un nouveau sourire fend ses lippes quand elle entend la voix de la sangsue depuis l'étage. Elle obtempère et monte, chaque pas se répercutant contre les murs – vive les talons dans les manoirs terrifiants.
« Dis Corvus, si on te cite la Bible, tu brûles ? J'aimerais bien tester. »

Seul souci ? Elle ne connaît pas la Bible, et n'en a pas chez elle ; à vrai dire, elle ne la connaît que grâce à ses études, et ne s'est penchée dessus qu'une fois. Un gros bouquin mythique, en résumé. Une fois arrivée en haut, elle renifle par réflexe, pas très à l'aise dans cet environnement malsain. Et elle se permet de lire le titre de l'ouvrage de Corvus, son rictus s'élargissant.

« L'histoire de l'Allemagne ? Je savais que t'étais la réincarnation d'Hitler, bordel. »

Se détendre, surtout se détendre. Gambadant métaphoriquement au milieu de sa bibliothèque, elle détaille chaque livre mais n'en attrape pas un, se contentant de les enregistrer dans sa tête.
Enfin, les enregistrer jusqu'à ce qu'un truc la détourne. Ce qui arrive assez vite – elle se tourne vers son interlocuteur et croise de nouveau les bras, sourcils froncés.

« T'as pas d'animaux ? C'est putain d'mort ici, ça en foutrait les j'tons à Hannibal Lecter. »

Et elle pouffe, fière de sa remarque – comme si c'était le truc le plus drôle au monde.
Reprenant son inventaire des œuvres que possède Corvus, elle sifflote.
Hey, Witch Doctor, tell us the magic words.
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charybde
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Re: darkness ft. arizona
   
Mer 22 Juil - 19:45



darkness
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Il passe ses yeux sur les lignes usées de l’ouvrage et essaie de se concentrer - en vain. La voie cristalline et aigue - trop aigue - de la demoiselle ne faisait que l’insupporter. Quand elle évoque la Bible, il hausse nonchalamment le sourcil et lui accorde un regard dédaigneux, s’éclaircissant la voix.

« Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? Le salut est loin de moi, loin des mots que je rugis. Mon Dieu, j'appelle tout le jour, et tu ne réponds pas ; même la nuit, je n'ai pas de repos. Toi, pourtant, tu es saint, toi qui habites les hymnes d'Israël ! C'est en toi que nos pères espéraient, il espéraient et tu les délivrais. Quand ils criaient vers toi, ils échappaient ; en toi ils espéraient et n'étaient pas déçus. » etc, etc. En 94 ans d’existence il est normal que je m’intéresse au soi-disant Dieu que les humains semblent aduler. J’ai moi-même récité la psaume 21, et pourtant je brûle pas. T’as ta réponse. Ah oui, essaie pas de me jeter de l’ail dessus aussi. On sait jamais

Et ses yeux retournent sur les pages jaunies par l’ancienneté. Quelques secondes de silence furent. Elle reprit à nouveau la parole. C’est pour ça qu’il aimait pas les femmes de son genre, pire que les gosses, à toujours devoir l’ouvrir pour un rien.

L'histoire de l'Allemagne ? Je savais que t'étais la réincarnation d'Hitler, bordel.

Il lève les yeux sur elle. Ta gueule bordel. Un sourire, bien qu’hypocrite, déforme ses lèvres. Adolf Hitler s’est suicidé et n’a pas pu asseoir son pouvoir et sa domination sur le monde entier. Même en ayant exterminé des milliers et des milliers de juifs, tziganes et j’en passe, sa mort est bien une preuve de faiblesse. Me comparer à ce dictateur bas de gamme est une insulte.

Même pas lu une page au bout de deux minutes. Il pose alors son livre sur ses genoux et l’observe faire sa fouineuse et détailler les livres qu’il possédait, restant silencieux et docile. C’était un huissier ou quoi ? Après avoir un peu inspecté, elle se retourne vers Corvus qui la fixait déjà.

Elle déblatère ce qui était à première vue était censé être une blague, mais il reste de marbre, la fixant avec une expression consternée sur le visage. Ses lèvres ne sont même pas étirées d’un millimètre. Elle avait vraiment un sens de l’humour bizarre. Ou peut-être que c’était lui qui n’était pas particulièrement affecté par ses blagues merdiques. Ca devait sans doute être ça.

Corvus ferme son livre sous un bruit sourd quand elle retourne à son inspection, avant de se lever pour aller ranger le livre à sa place adéquate, juste à côté d’elle. Il en profite pour jeter un regard à son corps. Elle était si maigre, ses os seraient si faciles à briser. Il s’attarde sur les talons qu’elle portait - c’est pour ça qu’il sentait qu’elle était plus haute que d’habitude. peu importe, il y a toujours une bonne différence de 20 centimètres entre eux. Et c’était amplement suffisant pour lui afin de se sentir supérieur à la brune qui était également le bras droit de son groupe. Mon cul.

Elle s’était pas gênée à pénétrer à l’intérieur de sa demeure et à faire comme chez elle. Elle faisait toujours ça. Si familière avec lui. Et pourtant si distante.
Pendant qu’elle continue son observation, il se positionna derrière elle pour venir l’enlacer dans le dos de manière taquine voire affective, frottant son museau contre son cou afin de dévoiler sa peau soigneusement cachée à travers son col. Il observa sa chair d’une teinte presque incolore, peut-être était-ce le fait que seul la nuit l’éclaire, mais elle semblait si blanche et si appétissante que sa pupille ne cessa de se rétracter et de se dilater pendant plusieurs secondes.

Il la lâche et la fait se retourner en tapant du bout de l’ongle derrière sa tête, l’emprisonnant sans même la toucher, membres posées de part et d’autre de son corps, une main posée à côté de son visage, appuyé contre les livres, l’autre également dans la même position, mais au niveau de son épaule. Il la fixe longuement et se penche légèrement sur elle pour la surplomber et l’intimider.

Je suppose que j’ai rien contre le fait que tu viennes chez moi pour aller taper la discut’ aux morts… Un sourire carnassier dévoilant ses canines aiguisées orne ses lèvres. Mais que tu fouilles comme ça chez moi sans aucune vergogne, j’avoue que ça me pose un problème. Ses yeux glissèrent sur le col qu’elle avait remit en place quelques secondes avant. Plissant les yeux, il laisse alors de nouveau son regard embrasser le sien. Elle n’avait aucun échappatoire.

Tu vas devoir te racheter.

   
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Re: darkness ft. arizona
   
Jeu 23 Juil - 0:29


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C'est souvent au moment où on s'y attend le moins que les conséquences des mauvais choix vous retombent dessus. En l'occurrence, Arizona n'aurait jamais dû venir chez Corvus toute seule. Pourtant, Lloyd lui avait mainte fois répété de ne plus se promener toute seule dans des lieux hostiles – et la demeure d'un vampire n'est pas des plus accueillantes.

Pourtant elle passe outre, elle se complaît dans son attitude détachée, glissant quelques remarques sarcastiques ; pas forcément pour détendre l'atmosphère ou pour cacher son objectif principal. Plus par réflexe d'auto-rassuration. Parce qu'elle en a bien besoin, si elle veut éviter qu'il sente sa méfiance – on ne l'a jamais assez dit, Arizona n'a pas peur de Corvus.

Cheveux repoussés en arrière, elle continue de siffloter – jusqu'à ce qu'elle sente sa présence derrière elle, que ses bras l'entourent et que son nez se frotte à sa gorge. Retenant un déglutit de surprise, l'infectée ne fait qu'une pause de quelques secondes et reprend sa légère symphonie comme si de rien n'était, à peine perturbée par le blond.
Satanés mecs, jamais prévisibles.

Et de sa force un peu trop brute il la retourne, la coince dans un étau invisible ; les mains représentant ces barreaux qu'elle hait tant. S'il y a une chose qui peut agacer Arizona, c'est qu'on cherche à lui mettre des barrières, à la bloquer. Et c'est exactement ce que fait Corvus, en essayant d'instaurer la peur dans l'organisme de la miss.

« Je suppose que j'ai rien contre le fait que tu viennes chez moi pour aller taper la discut' aux morts… Mais que tu fouilles comme ça chez moi sans aucune vergogne, j'avoue que ça me pose un problème. »

Un sourire se plaque sur le faciès de la détective. Elle-même étant assez territoriale, elle peut comprendre la réaction de Corvus.
Mais le laisser faire ?
Même pas en rêve.

Elle s'appuie contre la bibliothèque et se gratte la gorge dans un geste purement provocateur, le tout sans lâcher une seule seconde ses pupilles écarlates. Il veut jouer au plus provocant ? Mauvaise idée.
« C'est mon boulot, Seth. J'suis payée pour niquer ton intimité. Mais pas dans le sens que tu voudrais, manifestement. »

La doucereuse insinuation s'échappe en un souffle. Répugnée par son métier, ses activités et le nombre pharamineux de victimes qu'il a réuni – répugnée par sa personne en général. Elle ne bouge pas d'un millimètre, toise son interlocuteur avec un calme glacial qui prouve admirablement bien qu'Arizona sait être sérieuse lorsque les circonstances l'imposent. Et un rire moqueur dérange le silence qu'elle a installé, elle se penche légèrement en avant, se met sur la pointe des pieds.
Elle susurre.

« Me racheter ? Je n'ai rien à me reprocher. N'oublie pas à qui tu as affaire, faux vampire. »

Son regard bleu se fait tranchant, électrique. De nouveau adossée contre les ouvrages, elle croise les bras sous sa poitrine et attend.
Attend qu'il vire ses sales pattes et la laisse passer.
« Vire tes sales pattes, j'aimerais passer. »
Autant le dire directement.
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Re: darkness ft. arizona
   
Jeu 23 Juil - 1:17



darkness
ft. arizona

   
   
   
Il fixe ses ongles frictionner sa gorge, et ne réagit pas. Il garde les yeux rivés sur elle, ses mots titillant légèrement ses nerfs. Si ça me gênait tant que ça que tu “niques” mon intimité comme tu le dis si bien, tu penses que vraiment que je laisserai la porte ouverte…? Si tu veux observer mes faits et gestes, mademoiselle la détective, tu devrais installer des caméras chez moi. Vu que tu aimes tant fouiner chez les autres.

Arizona n’avait pas peur, et ça se lisait dans son regard. Peut-être parce qu’elle était habituée à ce genre d’ambiance glauque et morbide.
Ou peut-être car il n’avait pas instauré la peur en elle.

Le terme “faux-vampire” lui fait plisser un oeil et froncer un sourcil. Sa fierté avait légèrement été écorchée. Il sourit. Si audacieuse. Elle lui demande même de dégager. Plusieurs idées émergent dans sa tête.

Il pourrait la violer.
Lui briser un ou deux os, et profiter de cette faiblesse pour l’affaiblir davantage en lui suçant le sang, et la violer ensuite.
La laisser partir.
S’excuser.

La deuxième idée brille comme une ampoule dans sa tête. Ampoule qui s’éteint bien rapidement. La lueur ensanglantée présente dans ses yeux disparaît, et il ferme les yeux, un grognement résigné teintant du fond de sa gorge. Son pouvoir lui accordait des capacités physiques accrues, et des avantages plus qu’honorables, mais face à d’autres, il était bien faible. Et ces “autres” étaient peut-être les proches d’Arizona. Il ne pouvait pas se permettre d’être aussi imprudent - les représailles serait plus qu’évidentes.

C’est alors lentement qu’il laisse ses bras retomber le long de son corps et qu’il se redresse pour lui laisser le champ libre, grinçant des dents. Quand j’aurais acquerri plus de puissance, je pourrais faire ce que je veux, car personne ne me sera égal.

Disparais, avant que je ne change d’avis.

ZE END

   
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