La ville a été séparée en plusieurs secteurs invisibles. Si extérieurement on a l'impression que tous cohabitent, intérieurement chacun sait où est sa place, et des groupes se sont formés, tant et si bien que même le plus neutre des citoyens s'est fait embarqué dans ce milieu hostile.
Concernant les clichés caractériels, ils servent simplement de repère et ne sont pas omniprésents - d'où le "clichés". Un membre de Charybde pourra être un amour pacifique et hippie tant qu'il est né de la liaison entre deux Hunters. Seule la naissance est vraiment importante.
Evidemment, les exceptions sont partout et un membre de Charybde peut parfaitement avoir une liaison avec un Scylla.



Tout le monde ne peut pas concevoir à Synodel, et un système de sélection a été mis au point pour classer les progénitures. A dix-huit ans, chaque enfant sera obligé d'élire domicile dans le quartier du groupe dans lequel il a été placé ou dans le quartier neutre - c'est une loi mise en place pour éviter la violence chez les personnes les plus à cheval sur les groupes. Voici donc les différentes liaisons possibles et les groupes qui en résultent !

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Ainsi donc, Inrp parlant, Orion est le groupe qui prédomine tous les autres. Point positif, ils sont pacifistes.

— Hunter. Grand, brun et à la silhouette élancée mais solide, c'est un homme contradictoire et profondément violent, qui hait l'humanité avec toute la force de son âme et n'hésite pas à mettre Aloïs dans une mauvaise posture à chaque réunion. Néanmoins intelligent, il ne va pas jusqu'à le provoquer ouvertement, tout simplement parce qu'il sait que, dans ces cas-là, Ambre se retournera contre lui.


— O. Arizona Winchester. C'est le parfait contraire de Hunter - fascinée par les humains et prônant l'équilibre à Synodel, elle surprotège son chef et le considère plus comme une grosse peluche à couvrir qu'autre chose. Elle est plus présente que Hunter et s'occupe souvent de régler les affaires mineures qui ennuient son bien-aimé supérieur. N'hésitez pas à la contacter si un problème se pose, le numéro de son iris est collé sur le panneau d'affichage du QG.


— Le phénix - déjà parce qu'il est rouge en général, ensuite parce qu'il représente le feu qui brûle dans les veines de tous les infectés - et enfin pour sa représentation plus abstraite : la renaissance. Un phénix renaît de ses cendres, il est une créature plus ou moins immortelle qui a toujours fasciné Hunter. Il considère que, si par malheur les Charybde se font battre, ils reviendront toujours plus forts.


— Plus un secte qu'une groupe, leur incapacité à se reproduire les ont conduit à mettre en place un trafic d'infectés : les élus ayant le pouvoir de passer à travers la matière offrent un passage aux personnes extérieures, et les font rejoindre leur cause. Il est très aisé pour un Charybde de devenir riche, mais il n'est pas à l'abri du danger et de la discrimination pour autant. La plupart ne travaillent pas ou plus, couvés par Hunter et Arizona ils n'ont généralement plus besoin d'argent en plus.


— On imagine les Charybde comme étant hautains, condescendants et prétentieux ; mais surtout, ils sont considérés comme des manipulateurs intelligents et, pour les plus extrêmes, une race supérieure. Bien évidemment, tous ne sont pas comme ça - comme un américain n'est pas forcément en surpoids à cause de son alimentation, un Charybde peut être quelqu'un de doux ou, plus encore, de tolérant.


— Tous les groupes en général. Ils sont très racistes et ne supportent pas les humains pour la plupart, ce qui empêche 95% de leur population à procréer et perdurer.
Un Charybde stéréotypé parlerait des autres groupes ainsi :

« Hyléos est peuplé de frustrés, Orion n'est bon qu'à cultiver des merdeux inutiles et bourrer le crâne de nos enfants, Lamia devrait se faire éradiquer pour le bien du peuple et Scylla n'a même pas assez d'importance pour être considéré comme une race à part entière - tout juste des moyens de reproduction pour les plus désespérés. »

— Percy. On ne sait pas grand-chose de Percy qui soit basé sur du concret. Plus petit que Hunter mais tout aussi brun qu'Ambre, il est l'exemple-même de la jalousie d'Hyléos face à Charybde. Détestant la totalité du groupe d'Ephialtès, la seule personne capable de lui inspirer un minimum de respect est de tenue reste la grande chef - et une célèbre rumeur affirme qu'ils ont un lien de parenté. Fondée ou pas, la plupart des habitants y croient dur comme fer.


— Aleks Kalachnikov. A l'image de Percy, Aleks est quelqu'un de jaloux et d'envieux - tant et si bien que son propre surnom incarne le péché lui-même : Envy. Il inspire l'autorité et est même capable d'obliger n'importe qui (ou presque) à lui obéir, grâce au pouvoir que l'infection lui a donné. C'est un homme qui intériorise tout ce qu'il ressent et ne vit que pour faire pencher la balance en la faveur de son groupe ; il l'a dit, si sa mort apportait quelque chose de positif à Hyléos, il serait prêt à se trancher la gorge.


— La nymphe. On ne sait pas trop pourquoi Percy a décidé que les nymphes le représenteraient - et on ne le saura probablement jamais, la question agaçant le jeune chef au plus haut point.


— Nés de l'union entre un infecté pur et un hybride, les Hyléos sont des êtres fiers, mais pas assez à leur goût. En effet, un profond complexe d'infériorité les poussent à vouloir détruire Charybde, à toujours les provoquer. Ils sont les créateurs de la maison d'édition Atalante et la quasi-totalité de leurs membres travaillent là-bas.


— On considère que l'Hyléos de base est une personne envieuse, facilement jalouse et terriblement possessive. Manipulateurs dans l'âme, ils méprisent la totalité de Synodel et ne comptent que sur le propre talent et leur propre ruse. Au final, le renard leur correspondrait peut-être plus.


— Principalement Charybde et Scylla. D'un côté les plus hauts, de l'autre les plus bas. Ils se moquent d'Orion et de Lamia, les considèrent presque comme des égaux.
Un Hyléos stéréotypé parlerait des autres groupes ainsi :

« Charybde est un groupe bouffi d'orgueil, Orion n'existe que pour permettre aux enfants de croire à la beauté de ce faux monde, Lamia ramène probablement à la réalité sur ce point-là - et Scylla ne mérite qu'une bombe nucléaire pour son inutilité. »

— Merry. Son seul prénom sonne comme une petite baie, un petit fruit qu'on croque et qu'on savoure. Elle est à elle seule le côté positif de Synodel tout entier - n'ayant l'air que d'une gamine et les cheveux aussi blancs que la neige, elle respire la joie de vivre et est la chef la plus proche de ses membres. Effectivement, chaque Orion a déjà vu Merry et lui a déjà dit bonjour, qu'il ait 2 ou 80 ans. Il n'est pas rare de la voir bondir au milieu du quartier, ou même de venir assister à un cours - voire de participer aux événements sportifs.


— Strife Sterben. Opposé à sa chef, il est un homme à la poigne de fer, fier professeur de sport et supérieur de tous les autres Orion. Considéré comme un tyran, il est prêt à tout pour parvenir à ses fins, même si elles incluent le sacrifice de l'honneur des autres. Il ne jure que par ses capacités mais accepte la défaite si elle est inévitable, et met tout en oeuvre pour maintenir la paix à Synodel.


— La sirène. On a souvent demandé à Merry si ce symbole avait quelque chose de profond, et c'est avec une grande déception qu'il a fallu se rendre à l'évidence : la seule raison qui a poussé la demoiselle à choisir cet emblème, c'est sa couleur.
Et aussi parce qu'elle avait récemment regardé la Petite Sirène.


— Fruits de la reproduction entre deux hybrides, ils représentent pour la plupart l'équilibre de Synodel. Pacifistes voire hippies, ils aiment tout le monde et dirigent tous les centres éducatifs de la ville. Aucune jalousie pour la plupart, ils prônent l'amour et ne haïssent qu'une chose : la guerre.
Ce que tout le monde sait sans en être sûrs, c'est qu'ils sont aussi derrière le réseau de drogues dures de la cité. Bref, le gros cliché des hippies des années 1980.


— L'Orion de base est une personne chaleureuse, naïve et illuminée. On voit chaque membre de ce groupe comme de parfaits hippies sortis des années 80, une couronne de fleur sur la tête ou autour du cou et un bon joint entre les doigts.


— Personne, absolument personne. Que tu sois de Charybde ou de Scylla, les Orion t'aiment. Oui, toi, là-bas.
Un Orion stéréotypé parlerait des autres groupes ainsi :

« Les Charybde ils sont rouges, et le rouge c'est une couleur hypeeer passionnée, on peut pas leur en vouloir ! Et puis Hyléos, ils ont des mannequins, ça c'est chouette. Ils font d'l'art, vous savez ? Lamia c'est un groupe triste, faudra qu'on les invite un jour. Et puis Scylla, j'trouve qu'ils sont hyper sympas pour des gens qui ont une prison ! »

— Melody. Là où Merry est le bonheur, Melody est cette douce dépression qui nous guette tous. Elancée voire maigre, les cheveux aussi claires que sa comparse mais l'oeil bien plus triste, on la voit souvent le visage baigné de larmes et un sourire sans joie au bord des lèvres. Elle a été forte longtemps, mais a de plus en plus de mal à encaisser ce rejet profond dont elle se sent victime. Elle sort rarement du QG de Lamia.


— Cheshire. La confiance que possède Cheshire envers Melody ne semble avoir aucune limite. Il vit en elle un espoir, mais un espoir peut-être un peu trop lourd pour d'aussi frêles épaules. Sans trop savoir comment ni pourquoi, il fut embarqué dans l'antre de Melody, dans son petit monde et c'est en apprenant à la connaître et en étant à ses côtés, qu'il fut totalement perdu dans les limbes qu'elle lui inspirait. Melody est devenu le monde de Cheshire, un monde vaste dont il ne veut perdre aucune miette. Il s'occupe de toutes les tâches dont Melody ne se sent pas la force d'accomplir ; il accepte totalement d'être exploité.


— Le griffon. Le griffon est un être pas forcément laid, mais pas beau non plus. Mélange entre plusieurs créatures et d'une couleur doucement orangée, il a aussitôt plut à Melody, qui en a fait son emblème. Si elle ne le porte pas fièrement, elle n'est pas déçue par son choix.


— Lorsqu'on pénètre dans le quartier de Lamia, on y sent l'atmosphère pesante qui y trône. C'est là que vont les blessés, les malades ou simplement les personnes ayant des problèmes psychologiques - ses membres sont eux-mêmes pour la plupart déséquilibrés, à l'image de leur dirigeante. Son pouvoir influence toute la population, à petit feu mais d'une façon ou d'une autre, on se sent mal lorsqu'on est à Lamia.


— Il est dit qu'un Lamia a plus de chances d'être victime de déficience mentale que tout autre Synodien. Réservé et bipolaire, il se renferme sur lui-même et n'accepte jamais d'aide - plus par méfiance que par fierté. Un Lamia de base est aussi doux que faible, et son infection ne lui donne parfois pas de pouvoir.


— Tout le monde et personne à la fois. Rejetés par Charybde et Hyléos, ils sont soutenus par Orion et ont conclu une alliance secrète avec Scylla.
Un Lamia stéréotypé parlerait des autres groupes ainsi :

« Non mais il est naturel que Charybde et Hyléos ne veuillent pas de nous, après tout nous sommes plus humains qu'infectés. Orion est un groupe agréable, mais trop insouciant. Et Scylla comprend notre douleur comme nous comprenons la leur, ce qui explique la sympathie qui nous lie. »

— Aloïs. Aloïs est la faiblesse et la force de Synodel en même temps ; bataillant pour sa survie et celle de son groupe, il enrage de voir le peu d'importance et d'attention qu'on lui accorde. Puéril et haineux, il ne voue de respect à personne et n'hésite pas à agir sur des coups de tête. Il a enfermé pendant de longues années un Charybde et l'a torturé sans état d'âme, jusqu'à ce que le boomerang lui revienne en pleine tronche. Il est grand et maigre, ses cheveux clairs bouclent sur sa nuque.


— Angelique Reed (prédéfini).


— La harpie. Parce qu'elle est laide mais puissante, parce qu'elle hurle pour asseoir sa force. Aloïs aime les harpies et l'a fait savoir en faisant d'elles son emblème - alors il porte leurs couleurs avec fierté et hargne.


— Les humains, qui représentent à peine plus d'effectif que Charybde. Ils sont hargneux et la révolte gronde - les moyens sont cependant insuffisants. Ce sont les pauvres, les sans emploi, parfois les SDF. Les humains sont réduits à l'état de "moyen de reproduction", et cette condition ne leur plaît pas le moins du monde. De ce fait, ils ont été obligés de demander l'aide bénéfique de Lamia.


— Le Scylla basique est un survivant hargneux, qui a la rage de vivre et la rancune qui le dévore jusqu'à la moelle. Il est quelqu'un de rancunier et ne compte que sur lui-même et ses comparses - possessif, il ne supporte pas qu'on foule ses terres et n'a aucune pitié envers les hybrides et infectés.


— Tous, sauf Lamia.
Un Scylla stéréotypé parlerait des autres groupes ainsi :

« Allez vous faire foutre, l'avis d'un putain d'humain devrait pas vous importer, vu la société dans laquelle vous nous avez entraîné. »

— Ambre. Un épais mystère entoure cette femme qu'on imagine jeune. Ambre respire la majesté et est assurément la personne la plus puissante de tout Synodel. Juste et droite mais aussi impitoyable et impartiale, elle est omnipotente et passe le plus clair de son temps dans la tour d'Ephialtès, où elle règle les affaires d'importance majeure et maintient l'équilibre de Synodel.


— Elle n'en a aucun, les autres membres sont tous égaux.


— Aucun non plus.


— Ephialtès est un groupe de personnages non joueurs représentant chaque dirigeant de chaque organisation. Sous l'autorité d'Ambre, il sert à faire perdurer la paix et le calme à Synodel.


— Aucun, chacun incarne son propre groupe et on sait très peu de choses sur la fondatrice.


— Aucune.