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 and i wither underneath ▴ zwei

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scylla
AprilFéminin

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April
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Sam 25 Juil - 0:27


ʕ•ᴥ•ʔ



Il y avait dans l'air quelques légèreté qui t'égaraient.
Tu essayais, parfois, d'inspirer fort pour pouvoir t'envoler comme un ballon, un de ces objet qui ne réfléchi pas oh, dont on n'attend rien. Et pourtant, on n'attend rien de toi, April ; juste quelques sourires jusqu'aux étoiles et une habitude -un regard perdu, une tignasse bleue, des ongles sales, qu'importe. Peut-être que tu sers juste de prétexte, peut-être qu'on te plaint pour se dire qu'on est mieux placé mais oh, toi au moins tu te dis parfois que tu ne peux pas tomber plus bas ; et étrangement ce n'est pas si négatif que ça. Il y a quelque chose dans tes veines qui te dit que c'est pas grave c'est pas grave, et tu te dis que ça changera bien un jour, alors qu'il y a des idiots qui courent après le temps -toi tu le regardes filer, et parfois tu dois même le pousser de tes petits bras faibles tellement il te semble lent. T'en es même plus au stade de le fuir. April, April, April.
Normalement, le mercredi matin, tu faisais tes courses. Pas aujourd'hui. T'avais claqué tout ce qui te restait dans un prêt quelconque à rembourser ; ça t'en faisait un de moins, ouais, mais tu détestais ce sentiment -celui qui t’accole à un mur, te regarde droit dans les yeux et te fait comprendre que t'es dans la merde. Comme si tu ne l'étais déjà pas assez. T'ira faire un tour dans les vieux bâtiments, parfois il y a des sdf sympathiques -c'est ironique que ceux avec le moins soient ceux qui donnent le plus-, ou alors t'ira faire les poubelles ; à moins qu'on ait pitié de toi avant.
Tu serres la mâchoire, sans t'en rendre compte. Tu marches marches, mets un pied devant l'autre sans vraiment savoir pourquoi ; t'as rien d'autre à faire. Ils sont tous occupés, les autres, et quand bien même ils t'attendaient à quelques pas, t'en voudrais pas. Il y a des moments qu'on ne veut pas déchirer en deux, des choses à ruminer seule, à supporter du bout du coeur ; à ne pas regarder avec de vieux yeux usés. Pourtant t'aurais bien besoin de quelqu'un ; oh paradoxe.
Et puis tu arrives sur une place. La foule est dense oh peut-être même danse-t-elle avec des idées de bonheur, tant elle est bruyante ; du bout de tes pieds tu te fraye un chemin sans vraiment savoir pourquoi -mimétisme. Tu souris un peu, aussi, avec un de ces petits sourires simples oh pas tristes non, pas heureux non plus -dans un juste milieu, de ceux qui admirent de loin sans être remués. Il y a une fontaine oh majestueuse, et des cris des rires ; des scintillements au fond de l'océan -queues de sirènes, peut-être. Ton rictus s'agrandit ; peut-être que tu souris juste à l'existence de l'espoir.


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lamia
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Zwei
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Sam 25 Juil - 15:10



Il le regarde, ce majestueux saphir liquide qui s’étend sur cette zone restreinte. Il l’admire, à la dérive, se noyant presque dans un cri. Des rires incandescents aux traits flamboyants, lui-même ne pouvait se dérober sous les lippes qui s’étiraient en leur octroyant le sentiment qu’ils attendent en retour. Les secondes défilent lentement, et lui, le clown aux couleurs malades avait la tignasse légèrement basculé vers une autre vue, reposant son attention sur un petit bout de chair qui s’égare par delà les autres. Un petit bout de femme aux cheveux atypique, un mièvre sourire aux lèvres. Elle semble peut-être dubitative. Sa carcasse se tend inlassablement, sous un soleil qui tape sans doute trop fort. Il passe une main fébrile sur le visage, dégageant de la touffe blanche ébouriffée. Il n’a pas fière allure, le jeune au visage peinturluré, abattue par la curiosité d’une silhouette élancée.

Le vent s’élève à peine, soulevant avec lui une trainée de feuilles émeraude dans les airs et la carcasse d’un être au masque de bouffon, saupoudrant une danse invisible d’éléments trop grandioses pour pouvoir être contrôlés avec convenance. Les pas sont félins, s’approchant à petit pas jusqu’à l’objet convoité en ce moment même. Les pupilles quittent temporairement leurs lignes de conduite, acheminant vers cette  silhouette singulière aux lieux. La véracité de cette présence achève de questions le clown malade, il retient une nouvelle fois son attention et un boyau de pensées dévale en son for intérieur, emportant sa logique et son raisonnement sur son passage. Et alors, il est arrivé. Et alors, s’arrête près d’elle.

« Vous savez pourquoi les gens jettent des pièces dans cette fontaine ? »

Sursaut fébrile. Sursaut prévisible. Après tout, ces gerbes de paroles n’avait aucunement prédit à lui être employés à la base, ni même de s’y accrocher. Mais elle paraît si mince dans ce grand étau de masse grouillante, se démarquant par bien des manières. Et lui, jeune éphèbes maquillé en attendant d’aller travailler, il était là sous la ribambelle d’étincelles qui frétillent t sautillent avec frénésie. C’en est presque éreintant, cette innocence et candeur à l’état brut. Alors lui, il préfère enrôler les yeux de son interlocutrice aux traits stupéfaits. Peut-être l’effroi la consume, le mal-être que Zwei peut provoquer, il n’en sait que trop peu, mais n’en reste pas moins dangereusement malin.

«  On conte l’histoire d’Alcez et de Délia, deux êtres promis et qui s’aimaient d’un amour passionnel, mais ils étaient si loin l’un de l’autre que cela leur fendait le cœur. Ils voulaient à tout prix se retrouver, où avoir un lien qui les réunirait. L’un deux décida alors de former une ligne avec des objets en forme ronde, donnant une forme que seul Délia pouvait comprendre. Ils ne pouvaient se voir, mais chaque fois qu’elle regardait l’objet, son amour et sa fortune grandissait. Du coup, en jetant des objets en forme ronde, les gens pensent qu’ils pourraient posséder la même que Délia eut reçue. »


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scylla
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Re: and i wither underneath ▴ zwei
   
Sam 25 Juil - 19:54


Spoiler:

(*^▽^*)



Parfois tu aimes regarder les autres. Il n'y a pas dans tes arrières pensées une quelconque idée de comparaison oh non ; parfois tu as juste cette envie singulière d'être heureuse pour d'autres -peut-être à leur place, s'ils sont trop occupés à être aveugles. Mais ici, ici ; ici on semblait oublier tous ses soucis, ici on semblait remettre à demain les problèmes d'aujourd'hui, ici on semblait s'excuser se pardonner se donner un peu de mou. T'es un peu émerveillée, sûrement, April ; il y a dans tes yeux opalescent de la curiosité, un monstre de savoir au coin de tes sourires timides, une enfantine envie de connaître un bout de la recette du bonheur de cet endroit. Tu oublies un peu tes soucis -peut-être que tu te forces, on ne saura jamais-, et tu allais encore t'avancer quand tu entends une voix claire dans le brouhaha de la foule. On te parle.
Tu tournes ta tête en surprise ; tes grands yeux dévisageant la face qui s'y présente. Elle est étrange, cette face ; elle a une blancheur terrible et quelques maladresses quelques rages dans sa manière de se peinturer -toi tu vois surtout la grosse somme qu'il a du investir dans le maquillage pour tout ça. Ah, April. Toujours la même. A vrai dire, ça ne te surprend pas de voir un clown dans cet endroit ; il y a dans l'ambiance une ambivalence : la réalité et les rêves, qu'on touche du bout des doigts ou qui nous possèdent. Tu crois qu'il fait partie des possédés ; et tu t'imagines toute une vie alors que tu n'as fait qu'entendre une phrase sortir de sa bouche, que voir quelques traces de poudre cacher une peau mystérieuse. April, April, April. Tu fais non de la tête ; comme trop intriguée pour pouvoir hausser la voix suffisamment haut pour qu'elle l'atteigne. L'atteindre.
Tu te laisses embarquer dans une quelconque douce mélodie ; il y a sa voix qui raconte et conte, des tableaux peints du bout des idées des on-dit et des légendes, des amours peut-être. Tu souris à l'histoire ; elle a un goût acide et sucré en même temps, un agréable relent d'attachement oh de passions humaines -de temps en temps, tu avais tendance à oublier que les autres Homme aimaient, aussi. Tu te tournes vers la fontaine, tu détailles les sculptures. Tu t'en voulais un peu de ne pas avoir découvert cet endroit avant. « Comment finit l'histoire ? » Tu n'étais pas sûre de vouloir savoir, mais à quoi bon s'arracher à quelque chose pour le jeter dans une abîme sans fond, dans un mythe sans attrait sans fondement si ce n'est l'ignorance des gens. « Elle commence bien, en tout cas. » Tu te retournes vers lui ; tu notes quelques détails, les arabesques peintes en noir, le khôl qui coule en suspend comme une larme infinie. « Du coup, on peut jeter n'importe quoi, tant que ça a une forme ronde ? Les gens sont bêtes de jeter de l'argent. Il y a des choses qui ont bien plus de sens. Et qui valent moins, aussi. » Tu ris légèrement, peut-être que le vent l'envole l'arrache te le vole à ta gorge, qu'importe -il y a sur tes paupières plissées un peu de joie, un peu de moquerie face au monde. Un peu de légèreté -contagion.


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Re: and i wither underneath ▴ zwei
   
Dim 26 Juil - 13:37



Les pupilles oscillent entre la gestuel qu’elle procède alors presque avec timidité et le regard si clair qu’elle possède. Mais Zwei, c’est une contradiction, l’insensé doucereux. Il contient toujours des paroles douces, dont les murmures peuvent être langoureux, une caresse du vent sur la peau. Mais son expressivité est une ruine, sa vie est une épine qui s’agrippe à la rose, qui pique le doigt et qui fait perler le sang rougeoyant. Son environnement s’estompe entre des esquisses en couleurs et des paroles éprouvées par le désir de vivre de sa conscience presque calcinée. Il avait laissé sa voix s’écorcher dans le silence posé, écartelant ses mots contre lui-même, d’un ton presque chimérique.

« Comment finit l'histoire ? »

Il glisse sur son chemin et distribues l’encre de perles aussi claires que celles de son interlocutrice. Sur ses lèvres peinturés de foncé dont quelques traces se craquèlent se dressent l’esquisse d’un léger sourire, filaments à son encontre, à la petite nature aux cheveux atypiques, enrobé dans peu de paroles vaines et de sonorités mélodiques. Il y laisse promener son regard sur toutes les coutures, ne souhaitant pas brusquer l’oisillon bleuté si fébrile. Il y entend la suite de ses paroles avenantes. « Elle commence bien, en tout cas. » Sans doute, il ne la contestait aucunement. Le coin de ses paupières ne s’était pas affaissé, mais élargit même, quand bien même un fouillis désordonnée d'interrogations lui étreignait les côtes mais le clown, dans son courage dévoué qu'il puise dans son être si impassible, ne laissa rien paraître.

« Si l’histoire avait une fin, personne ne jetterait de pièces, non ? Ca fait nourrir l’espoir, faisant espérant aux personnes qu’ils pourront peut être vivre la même chose et en posséder les mêmes. Je n’ai jamais réellement compris pourquoi en arriver à jeter des pièces. »

Il n’avait pas peur d’exposer ses avis. Il préférait consolider ses brides d’esprits embrumés sous son corps. La réalité des choses éclate toujours brutalement, comme une promesse décousue. De ce fait, l’espoir nourrit en chacun peut être bienfaiteur et il pouvait en comprendre un certain sens au geste accompli par la plupart des riverains qui passaient par là, et en connaissait le conte. Et puis, un ricanement. A peine sonore, mais bel et bien présent. Elle s’exprime, la fébrile aux cheveux flamboyants. Légèreté, moquerie, qu’en sait-il encore.

« Du coup, on peut jeter n'importe quoi, tant que ça a une forme ronde ? Les gens sont bêtes de jeter de l'argent. Il y a des choses qui ont bien plus de sens. Et qui valent moins, aussi. »

Il ne pouvait niais les propos, en haussa même la tignasse d’un geste vif. Rire échappé des lippes féminines, n’intempérant point l’ingénu de ces grotesques réflexions. Guère arrêté par l’humilité dont la jeune femme pouvait faire preuve, Zwei osa alors toucher les paroles alphabétisés en cet instant et réclament des faveurs à ses méninges, conscient des visions de chacun et qu’elle en possède une belle, de conception.

« Apparemment. Mais autant jeter autre chose que de l’argent, ils pensent peut-être devenir riche comme dans le conte, je ne sais pas. L’argent sert plus à vivre qu’à le jeter dans une fontaine. Vous ne trouvez pas ? En plus, regardez. »

Il s’approche du bassin liquide, l’échine se penche brièvement et les phalanges attrape un de ses nombreux métallique et joue avec entre ses doigts, orienter vers la jeune fille.

« J’ai pris une pièce, personne ne l’a remarqué. Je peux en faire ce que je veux. C’est de l’argent et de l’espoir perdu pour un, mais qui en fait gagner par un autre. Vision biaisée des choses. »

Il finit par la jeter, le son résonnant dans le fond du bassin.


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scylla
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Re: and i wither underneath ▴ zwei
   
Dim 26 Juil - 19:23


(゜-゜)



Tu joues avec le bout de tes cheveux bleus ; ils ressemblaient presque à une cascade, avec la queue de cheval haute que tu t'étais permise. Il n'y avait que l'élastique pour rompre la fantaisie, pour faire comprendre que tu n'étais pas l'océan oh pas ces sources immortelles ces voyageurs oubliés -et parfois tu voulais croire que, toi aussi, tu pouvais t'évaporer en un nuage blanc. Blanc. Loin du gris, loin du noir ; et tu voguerais au-dessus de tes compagnes de mers, et tu partirais toujours plus loin toujours plus longtemps, et peut-être te dessécherais-tu pour quelques déserts trop tristes à ton goût. Ça ne t'a jamais vraiment fait peur de mourir, pas comme ça. Pas en paix.
Tu es un peu triste, qu'il n'y ait pas de fin. D'un côté, tu te raisonnes en te disant qu'ainsi, l'esprit est libre de ses figures acrobatiques, de croire ce que bon lui semble -mais tu aurais bien aimé, tu crois, recevoir un peu d'espoir brut et concret, plutôt que celui-ci, offert dans un paquet de brume, sans être vraiment sûr qu'il y ait quelque chose tout au fond. « Si à la fin ils se retrouvent, ça ne donne que plus d'espoir, non ? On s'identifie, et on espère d'autant plus, parce qu'on sait que c'est arrivé au moins une fois -on se dit, pourquoi pas ? Enfin, c'est ce qui me semble le plus logique, mais bon. » Il y a de nouveau ce sourire paisible, de celui qui n'a que faire d'avoir raison ou tord, de celui qui sourit au ciel et au soleil -de celui qui sourit de l'honneur d'exister sur de quelconques lèvres rosées. « C'est assez symbolique, de donner pour recevoir encore plus après ; dommage que ce soit une fontaine qui en bénéficie, oui. »
Tu désapprouves de son comportement, quand il arrache cette pièce à son abri -oh, c'est tellement égoïste, tellement mal ; et quand il reparle tu sens quelque chose au travers de ta gorge. Non, non, non, ce n'est pas comme ça que ça fonctionne, d'après toi, et tu ne peux t'empêcher quelques mots de plus. « Voler l'espoir des gens alors qu'il n'y en a déjà pas beaucoup, c'est plutôt regrettable. Personnellement, ça ne m'apporterai pas vraiment de l'espoir. Plus la sensation d'être sale. » Amère, amère est ta voix et éteint, ton regard. Tu regardes son faux sourire, et tu te demandes un instant s'il a besoin de ces artifices pour se croire heureux, tu te demandes s'il aimerait un sourire permanent oh -et dans ta mémoire revient un corps coincé dans un angle de sa cellule, et dans ton esprit s'inscrit son sourire d'ange oh ces traits tirés aux couteaux jours après jours ; Skye. Tu crois que tu n'aimes pas les faux sourires.


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Re: and i wither underneath ▴ zwei
   
Dim 26 Juil - 20:28



Instant qui semble durer une éternité, mais en même temps une fraction de seconde. Quand bien même cela semble très paradoxal, les gestuelles et les mots égrenés ne le déconcentrent même pas, malgré les billes claires le scrutant semblables à un déchirement des tripes d’une précision presque chirurgicale. Les phalanges pâles semblaient laisser apercevoir un visage calme et bouillant à la fois, n’arrivant à déceler le mirage du concret et le jeune aux cheveux blancs se contente d’en hausser vaguement les épaules. L’objectivité est propre à chacun, et le clown n’en connait les répercussions et les jugements que tellement bien.

« Pas nécessairement justement. Et si la fin n’était pas celle que tout le monde espérait ? Et si ces deux jeunes gens ne se retrouvaient jamais, que l’amour n’était que vain ou futile, que l’argent n’était pas réel ? Que ce soit l’un ou l’autre, les gens seront déçus, donc ils cesseraient d’espérer et de jeter les pièces. Dans ce cas, on ne voudrait pas avoir la même chose, donc on ne voulait même pas s’intéresser à un conte qui ne se finit pas comme on voulait. Selon une autre logique. »

Il n’est pas virulent, les boyaux de paroles échappés sont légers et dénués d’un quelconque mauvais ressentis. Il ne fait qu’exposer un brun de sa conscience oh combien calcinée. Et puis, la frimousse féminine en vient à dissoudre l’ombre de ses babines précédemment étirés, par un geste de démonstration. Ce n’était que de la démonstration, de ce que d’autres font. De ceux dont Zwei ne peut étirés un murmure distinct sur la malfaisance accomplie. Une pure démonstration dont l’objet utilisé avait regagné sa chute dans le saphir liquide. Avait-il encore commis ce qu’il ne fallait pas être fait ?

« Je n’aime pas plus ce que font les autres, d’où le fait que j’ai remis la pièce. Mais on n’a pas de soucis à se faire, chaque soir un employé ramasse l’argent et le mets au trésor public, ainsi les gens qui ont fait ça, ce n’est pas vain. Heureusement, non ? »

Sans lui faire comprendre. Il le savait. Ses misérables émotions. Qui le serre, encore, toujours comme un étau si triste. Si triste. Briller d’étincelles fugaces dans une peine, c’est largement possible. Lui en plus, est disloqué, sans pouvoir le faire comprendre. Cela l’éreinte, cela l’esquinte. Et elle, petit papillon bleu si fébrile se perd dans ses pensées, les yeux sont loin de la réalité, il le reconnait facilement, trop facilement. C’était pénible. Alors, il faut reprendre conscience, essayé du moins. Il sait qu’il n’est pas d’une agréable compagnie, ce clown. Alors, la tête bivouaque, un léger sourire.

« Et si on allait chercher une crêpe, une glace, une boisson en me disant ce que vous faites ici ? »

Il n’y a pas de virulence, simplement une demande pour essayer d’effacer ce visage triste de cette jeune fille aux cheveux bleus. Sourire, ça lui convient mieux.


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Re: and i wither underneath ▴ zwei
   
Lun 27 Juil - 9:44


(゜-゜)



Il lâche des arguments des théories des raisonnements qui sonnent faux à tes oreilles ; tu vois les choses autrement, April. Tu as sûrement été tellement habituée à des murs trop sombres devant ton chemin que tu as  appris à voir le moindre trou de serrure qui allait pouvoir t'apporter paix paix paix et peut-être même de quoi te sentir mieux - et tu te justifies du mieux que tu peux, comme toujours. « Mieux vaut être honnête. Il y a plein d'autres histoires en lesquelles croire, ce n'est pas ce qui manque. » Et tu n'aimes pas les mensonges. C'est tellement paradoxal, April. « Et quand bien même, on peut toujours espérer aimer comme ils ont réussi à le faire. Ce n'est jamais futile. » Tu regardes les sculptures au centre ; elles vous toisent presque de leurs hauteurs divines, blanc de marbre qui paraît si irréel.
Ses autres paroles sonnent presque comme des excuses mais oh, pourquoi le faire si c'est si négatif ? Tu ne sais pas, April, tu crois que tu ne comprends pas. Mais tu ne réponds pas. Il y a dans ses mots une impériosité ; ce n'est pas elle qui te gêne. Ca ne te surprend pas, que tout ces pièces finissent dans les caisses de l'Etat, mais ça te fait grincer des dents -parce que tu sais que la plupart n'en bénéficieront pas, parce que tu sais que ce n'est pas égal pas juste pas comme tu le voudrais. Comme tu le voudrais ; égoïsme, et tu ne veux pas non plus t'énerver oh, tu n'as pas assez de feu dans ton petit corps pour ça, aujourd'hui. C'en serait presque dépressif, de penser ça, April.
Sa proposition est agréable, oh ça te fait presque penser que tes paroles sont écoutées et appréciées -tu le note dans un coin de ta cervelle, mais tu n'aimes pas vraiment qu'on te tienne tête ; et en même temps, tu détestes qu'on retienne son avis pour te donner raison. Paradoxe, illogique petite April. Tu souris d'un sourire un peu gêné, tu ne sais pas vraiment quoi répondre. « Je, euh. » Peut-être qu'il allait fuir, en se rendant compte qu'il parlait à une Scylla. Peut-être que son ouverture d'esprit allait claquer la porte aussi vite que le vol d'une hirondelle, peut-être que toutes ces bonnes pensées ces choses disputées en paix peut-être que ces débats stériles et idiots finiront aussi vite qu'ils ont commencés. Soupir. « Disons que je n'ai plus vraiment de quoi payer quoi que ce soit. » Sourire gêné qui s'agrandit, la main qui vient frotter ta nuque en complément, coude pointé vers le ciel. « Désolée. » Ça sonne presque comme un désolée d'exister et tu te hais quand tu t'en rends compte. Tu le regardes, maintenant, et oh, tu oublies un quelconque sentiment de honte. Ça faisait longtemps que tu te savais pauvre, ce n'était pas non plus nouveau. Tu t'attendais à ce qu'il prenne congé à ce qu'il t'exprime un regret inutile et un au revoir sans racine ; qu'importe. Tu serais à nouveau seule pour ruminer tes pensées.


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Mer 29 Juil - 14:48



Il en exhalerait presque un soupir, le clown. Mais il n’est pas difficile, il clôt alors la courbure de ses lèvres afin de n’en laisser aucun murmures, il s’enfonçait en lui-même comme dans l’abîme de sa propre conscience bafouée de ressentiment. Alors il n’allait pas tergiverser pour des paroles incongrues qui risquerait de faire choir le peu de relation établi entre les deux jeunes aux apparats atypiques, ou même des mots dénués d’inutilité la plus totale. Cela ne sert à rien. Les phalanges blafardes passent sur la tignasse claire, dont quelques mèches indomptables s’évadent au désarroi du croupier qui ne tente plus d’y remédier. Et puis. Elle n’était pas bien grande. Elle donnait seulement quelques syllabes.

Elle semblait chercher ses mots, a pouvoir les alphabétisés comme il se doit, petite fleur au couleur du ciel. Que peut-elle avoir pour éprouver cette hésitation ? Ses billes claires qui scrutent son interlocutrice sans un mot de plus. Que peu-il entreprendre plus que ce qu’il ne fait déjà ? C’est si peinant, si dédaignant de voir un petit clown muselé par un comportement si détaché de toute réalité. Et là, elle esquive quelques gestes, esquisse quelques paroles. Des excuses s’insinuant dans sa boîte crânienne comme un simple sifflement, aussi insipide que son comportement puisse paraître. Zwei n’en demeure pas moins peiné dans un sens, mais qu’il cache sous cette couche de peinture flamboyante. Alors, la courbure des lippes masculines se dressent plus encore, révélant l’ombre d’un sourire et la tignasse qui exécute quelques mouvements.

« Ne vous préoccupez pas de l’argent, c’est moi qui invite donc ne soyez pas gênée ou quoi que ce soit d'autres, j'en ai envie. »

Elle semble dépeinte, une mine dont le jeune clown ne voulait qu’on revêt. Sans doute n’aimait-il pas cela, parce que lui-même avait vécu une telle similitude et assurément le vivait-il encore. C’était risible, cet égoïsme. Les claires bataillons du jeune croupier oublient les caprices du temps et se focalise sur cette lueur éclatante d’azur, ce regard électrisant qui doit certainement subsister en son sein, Zwei en est persuader. Alors le corps se rapproche de quelques pas, les phalanges s’actionnent et prennent en mains ceux de la jeune fille. Lui, cet être à la mine éploré, maculé par un masque de clown qui en ferait peur. Il y va à pas doux, parce que le visage peinturluré ne souhaite brusquer. Une crainte subsiste qu’elle se dérobe et se détourne, mais il n’en sera pas offusqué, pris d’habitude corrosif à cela. Il se contenterait d’esquisser un geste d’excuses. Pour l’heure, il entraîne la petite fleur bleutée là où les senteurs se font belles.

« Désolé, c’est pas le grand luxe. »

C’est tout ce dont il peut lui offrir pour le moment. Sensible et bourré de la réalité la plus cruelle, il en comprenait chaque sens, ressentis que son interlocutrice pouvait se procurer à soi-même. Alors, l’index se tend vers des crêpes.

« Vous en voulez ? Chocolat ? Sucre ? Confiture ? »

Ne t’esquives pas, se persuadait-il. Quelle contraction.


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Dernière édition par Zwei le Lun 26 Oct - 16:09, édité 1 fois
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Re: and i wither underneath ▴ zwei
   
Mer 29 Juil - 23:57


(゜-゜)



T'avais plus que l'habitude de te faire acheter des choses, ces derniers temps.
A vrai dire, ça ne te déplaisait pas tant que ça, que les gens aient pitié. Enfin, tu ne sais même pas si c'était de la pitié -lui, par exemple, tu ne crois pas que c'en était. De la sympathie, alors ? Peut-être ; t'as jamais été très forte pour comprendre ce qui motivait les gens. T'étais déjà même pas capable de comprendre tes propres motivations, vu comme elles s'entrecroisaient et se battaient entre elles, alors à quoi bon essayer de comprendre celles des autres.
Il sourit, t'assure qu'il n'y a pas à s'inquiéter ; t'acceptes sans vraiment faire attention. De toutes manières, tant que tu pouvais manger quelque chose, tu n'allais pas refuser -tu sentais d'avance la diète à venir, pas besoin non plus d'être polie quand il s'agissait de ça. Tu lui souris en retour, tu crois ; t'as l'esprit tellement décharné que tu le suis du bout des doigts -il est un peu électrisant, ce contact, comme si tu touchais une bête mystique du bout de tes empreintes. Peut-être que tu es juste fascinée, April ; il a dans ces peintures dans ces aplats quelques mystères mélancoliques que tu as déjà essayé de percer dans ta tête, sans succès. Et puis, peut-être que sa gentillesse aussi, elle te semble relever du mythe.
Il t'emmène plus loin oh le bruit de la foule se fait plus flou ; mais les fleurs vous accueillent et tu ne peux que sourire à leur vision -tu as toujours aimé les fleurs. Ta mère te disait que tu aurais pu être un myosotis, si tu avais été une fleur ; et peut-être que le bleu de tes cheveux n'était pas si innocent. « Oh, non ! C'est- c'est très bien. » Tu le laisses encore te guider parce que oh, pourquoi s'imposer ; tu réponds d'abord par un sourire à sa question. « Mmh je vais prendre- » Suspend -un jour tu devra apprendre à réfléchir avant de commencer tes phrases, April-, pour décider de laquelle te tiendra le plus au ventre. « Sucre, s'il-vous-plaît. » Et la gamine transparaît à travers tes mots trop simples mais qu'importe ; c'est elle aussi qui a finalement gagné quant au choix -mais ne doit-on pas retourner en enfance à un moment, de toutes manières ? Oh, amère.


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lamia
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Zwei
Re: and i wither underneath ▴ zwei
   
Ven 31 Juil - 14:03



Petite fleur bleutée aux désirs souverains innocents, dépeuplés et conciliants. Si la voix de la jeune femme entonne les peines des naufrages épousés par des tempêtes d’hésitations, c'est sur son faciès où l’ombre d’un sourire se pose qu’elle colore les lèvres peinturlurés de ce clown aux pinceaux bien funestes. Il ne faut pas un mot de trop, ou le geste qui ne faut pas. Fragile petite fleur dont les phalanges ne peuvent être semblables qu’à un fil dont la candeur pourrait éclater bien vite sous l’aspect d’un clown aux allures bestiales. Mais Zwei, les changements d’atmosphère lui échappe régulièrement, il quémande continuellement un temps de pause, là où cet ordre ne changera pas. Oh, pensées diffuses dont l’utilité n’est pas permise en compagnie, c’est vain et éreintant. Alors l’ouïe revient à sa digne place sous ces cotons blancs bravant l’étendue azurée qui les surplombaient.

« Va pour une crêpe au sucre alors. »

Dans le fond, sans doute que le jeune croupier aimerait encore à penser qu’il pourrait préserver la petite fleur semblable aux myosotis de ses propres pensées empoisonnées, ce petit bout de femme dont l’impression donnée est de pouvoir être brisée, d’être écorchée dans un monde un peu éloigné de celui qu’il voudrait qu’elle soit. Alors il se contente de lui faire esquisser un léger sourire, une victoire peu fructueuse dont il se sentirait presque fier. C’est peinant. Les phalanges se décrochent et parachutent là où les billets se cachent, l’échangeant contre deux consommations dont l’une est sucrée, et l’autre chocolatée. Alors il avait laissé quelques instants, cette petite aux cheveux bleus. Mais il revint très rapidement, un bras tendant l’objet convoité vers son interlocutrice.

« Et voilà. »

Et alors, l’autre paume reprend celle qu’il avait précédemment abandonnée. Sa pupille si claire fixe les décors dont le parc peut offrir qui se trouvent tout autour de ces deux jeunes, traçant des arabesques un sillage de sa belle rétine, la laissant grande ouverte. Il se laissa bercer par la brise légère, s’imaginant pouvoir voler, peut être un peu trop. Il reposa sa prunelle sur la demoiselle aux cheveux atypiques.

« Et si vous me disiez pourquoi vous êtes ici ? Simple petite balade ? »

Ils s’installent non loin de là, si calme et si posé. Parce que Zwei évite la foule oppressante, et par ailleurs la gêne qu’il occasionne en même temps.


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scylla
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Re: and i wither underneath ▴ zwei
   
Dim 2 Aoû - 23:00


(゜-゜)



Ca roule sur ta langue ; c'est presque aussi doux que le goût lui-même, il y a dans les sons durs de la seconde syllabe le craquement des grains sous les dents. Sucré. Ça fait quelques temps que tu ne t'étais pas permis d'écart -tu gardais ça pour tes colorations capillaires. Tu soupires ; qu'est-ce que t'étais compliquée, April, et même dans tes simplicités il y avait tes petites règles si structurées, de celles qui font mal au coeur quand on y pense, parce qu'on sait qu'elles sont immortelles. Alors tu rongeais ton frein, et tu attendais, parce que t'avais peur. T'avais peur du changement, sûrement ; tu veux pas vraiment que ça bouge dans ta vie, et pourtant pourtant quand tu rentres chez toi tôt le matin tu détestes ta petite existence -alors tu attends qu'on bouge pour toi. Et puis qui sait, peut-être qu'un jour tu en aura marre d'attendre. Peut-être.
Il revient avec le Saint Graal entre les mains, et quand il te la tend, tu te jettes presque dessus. « Merci merci merci merciiiii ~  » Tu lui prends délicatement du bout des doigts pour ne pas faire tomber ne serait-ce qu'un grain, avant de croquer dedans de toutes tes dents. Woah. Woah, il y avait tout ces petits goûts qui piquaient ton palais qui te rugissaient contre les papilles et cette sensation de bonheur qui venait griser ton cerveau -ça te revenait petit à petit, et tu souris d'autant plus à l'inconnu. Tu sers fort sa main aussi ; il y a quelque chose dans ces contacts qui te rend stupidement heureuse.
« Euh, je. Je ne sais pas. Je crois que je me suis perdue dans la foule. Non, dans mes pensées. Enfin, un peu des deux, sûrement. » Tu regardes dans le ciel ; il y a des nuages de coton comme tu les aimes : ils sont libres de toutes taches oh de toutes contraintes, ils volent ils courent ils se noient dans le bleu de l'océan céleste -parfois tu crois que le ciel et la mer étaient amoureux, il y a longtemps, et qu'ils se sont disputés. Parfois, le firmament pleure son amour perdu ; parfois, c'est les vagues qui essaient de l'accrocher avec ses doigts griffés -mais oh, tu crois que la cassure a été trop forte pour qu'ils puissent être à nouveau comme avant. « Et vous ? » Tu retournes ta tête vers lui, le petit clown si étrange. « D'ailleurs, vous pouvez me tutoyer, je pense, ô bienfaiteur. » Et tu lances un autre de tes sourires arc-en-ciel avant de reprendre une bouchée et de laisser filtrer un murmure d'approbation.


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Re: and i wither underneath ▴ zwei
   
Mer 12 Aoû - 17:58



Nul espoir ne peut naître sans une once d’aide quelconque, même si celui-ci peut paraître risible. Zwei considérait cela comme profondément banal et humain, soi-disant. Mais les vives remerciements d’un ton élancer ne peut morfondre ce clown si atypique et ne pas se délester d’un maigre sourire, malgré la conscience tourmentée dont il s’était entouré depuis des années.

Ce ne sont que de simple boyau de paroles échappées par des lippes qui se délectent d’un petit de rien, d’un petit bout de tout. Ce n’est pas grand-chose, mais une certaine réalité des choses éclate aussi bruyamment que d’autres, mais dont le jeune croupier ne semblait aucunement en comprendre le véritable sens. Il laissait alors simplement la paume accomplir la gestuelle simple, portant la délicieuse crêpe à ses lippes peinturlurés et désormais déformés. C’est croquant, c’est décousue, mais il en gémirait presque, le jeune homme aux cheveux blancs tandis qu’elle parlait, aussi perdue qu’elle ne semblait l’être à l’accoutumé, petit fleur étrange.

Mais il ne savait pas quoi dire de plus, ne sachant alphabétisés quelques paroles, qui ne s’échapperont sans doute pas et ne se poseront pas sur le bout de la langue, survolant son petit cœur affaiblie. Alors il préfère épouser l’horizon verdoyant, le vent chatouillant ses mèches claires et embrasait le sucre sur ses lèvres peinturlurés d’une couleur qui déteint. Et puis, elle émet d’autre sons, plus chaleureux, plus réels. Il lui lance presque le même sourire qu’il pose toujours au quotidien, souriant et chaleureux. Heureux, si seulement.

« Hum, je ne savais pas trop quoi faire alors je suis venue ici, je ne sais pas si c’était pour me détendre avec tout ce monde. »

L’ombre d’un sourire s’esquisse encore, mais qui s’estompe lorsqu’il aperçoit l’encre sur la nourriture. Il est dépeint, il est acculé, il est éreinté. Il fait peur alors Zwei. Il est effrayant sous un masque qui éclate, la peinture qui s’écaille et qui donne de l’effroi aux passants. Alors il esquive Zwei, il se gausse et se fait plus silencieux. Sans doute lui donne t-il un maigre sourire, encore.

« D’accord, mais tu le fais aussi alors. Ce sera sans doute plus simple pour nous deux je pense. »

Mais il se fait plus timide Zwei. Il se cacherait presque sous la petite fleur d’un épanouissement éphémère. Il s’en désole affreusement, pauvre clown atypique et misérable. Il se laisse volontiers choir lorsque le masque se ploie et s’éparpille, laissant les autres le pointait du doigt, laissant les autres l’esquivait. Alors il s’essuie les lippes d’un geste monstrueux, sans doute empli d’amertume. Et puis, il lève de nouveau le regard vers la fleur bleue.

« Désolé, pour le spectacle.. »

Semble t-il. Il en secoue la tête.


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Re: and i wither underneath ▴ zwei
   
Dim 25 Oct - 23:05


Spoiler:

in this storm


Tu n'arrivais jamais à lâcher la main de quelqu'un.
Il y avait quelque chose dans ces contacts qui les rendaient spéciaux ; une simplicité douce et calme, reposante. Peut-être juste du bonheur, ou peut-être juste une manière de dire je suis là -et tu trouvais ça d'autant plus fort quand on se connaissait si peu. Tu trouvais ça d'autant plus rassurant quand il n'y avait pas tous ces semblants d'indifférence.
Et vous étiez là. Il avait cette stature particulière, de celle tant énigmatique et qui paraissait pourtant si librement contrôlée, cette peinture ces sourires accrochés aux joues comme une lune figée. Il y avait ton cœur au bout de tes lèvres et ce sentiment d'insécurité oh celui qui te disait que vos contacts allaient cesser sous peu -tu ne voulais pas tu ne voulais pas tu ne voulais pas. Comme un retour en enfance ; peut-être que sa carrure désarticulée te rappelait quelques corps allongés, quelques regards absents oh le son impossible de ces machines, cette note interminable et pourtant si finale.
« J'ai toujours aimé le monde. » C'est dit de manière si naïve si innocente ; pourtant April, tu sais bien que si tu aimes le monde, c'est parce que tu détestes les individus -oh cette manière d'aduler un concept et d'être déçue par ses sources. Idioties. « J'imagine que ça permet de se rendre compte qu'on est pas seul, même quand les regards ne s'arrêtent pas sur nous. » Tu croques un autre bout de cette chose sucrée ; tu crois que tu n'en reviens toujours pas, de cette douceur qui roule sur ta langue. « J'essaie toujours de sourire aux gens. Je ne sais pas très bien si ça fonctionne. » Haussement d'épaules. Et parfois tu crois vraiment que tu aurais aimé être une fleur. On passe tellement d'émotions, à travers une fleur.
Et il s'excuse, l'autre. Il ressemble presque à une peinture naufragée, un tableau inachevée, une oeuvre écorchée -mais tu t'es une fois dit, April, qu'elles sont toutes déjà tordues, ces morceaux d'âmes arrachées de leurs propriétaires de leurs propres vouloirs. Combattre la peine par la peine. Combattre son esprit par son âme.
Tu t'inquiètes ; il y a dans tes yeux cet orage muet et ces doigts à nouveau libres mais si seuls si seuls et ces traits qui s'étirent sur son épiderme de porcelaine. Tu ne sais pas quoi lui dire. Tu ne sais pas quoi lui dire. « Il y en a qui n'apprécie pas tout à leurs justes valeurs. »
Et tu souris, April. Comme si tu ne savais rien faire d'autre.
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Re: and i wither underneath ▴ zwei
   
Lun 26 Oct - 16:03



Pauvre enfant à la blancheur d’albâtre. Déjà bercé par les lambeaux de ses rêves altérés de liberté et de vagabondage, il se creuse en ses lèvres une infinité douceur envers la petite fleur. Fragment blafard qui ne cesse de trouver un remède à ses maux, et tant il se désole de la voir esquisser l’ombre d’un sourire. Sans doute ne souhaite-t-elle balayer le silence étouffant éclatant sur le visage dépeint du jeune clown. Trace d’affection, s’élevant un peu plus haut, prémices de douceur flottant aux vents. Ils s’extorquent des autres, les deux compagnons, dont les pupilles voyagent sur les mirettes de la jeune fille. Il avait finit de picorer dans sa consommation, maigre lot de consolation à l’avènement dont il devra faire preuve jour par jour. Sous les sourires douceâtres d’une fleur et les regards épanouis pour un grain de folie, Zwei se revêt d’une volonté presque assortie, méandre de ses envies bien trop fades et de son esprit qui s’embrume facilement. Ballotés par le vent perçant, il ne rechigne pourtant pas face à celui-ci. Mais le plaisir se savoure très certainement par de petites gouttes solubles se déversant dans les veines.

« C’est vrai. Et c’est bien dommage. »

L’ombre d’un sourire. Esquisse d’un clown pauvrement loyal et bien tristement obéissant. Maigres louanges à la consolation, il est néanmoins apaisé par les propos de la petite fleur, l’ayant consolé de ces doux mots. Lui, petit être à la carrure osseuse et au teint maladif. Il attend d’un ton patient qu’elle finisse cette chose sucrée tenue entre ses mains. Et alors. Et alors seulement après, ses doigts s’acheminent de nouveaux vers la frêle silhouette, perçant la carapace de nouveau et s’échoue à se nouer avec une tendresse amicale.

« Mais sourire tu sais, c’est bien mieux que les traits tirés. Même si les gens sont de mauvaises humeurs, voir quelqu’un sourire affaiblit un peu ce côté. »

Car lui-même est pareil. Quelques souvenirs nébuleux hantant ses pensées nouvelles, s’efforçant de trouver un de ces moments vécues, mais hélas se mélange des images floues, celle qui distorde sa réalité bienfaisante. Faisant ressortir la misère du corps d’antan. Alors, la tête bivouaque énergiquement, pour tenter d’oublier les méandres de ces événements acides. Il préfère se fondre dans l’ombre de la réalité, sans se rappeler. Les phalanges se resserrent contre ceux d’April, mais le geste reviens à la normal. Trop vite, bien trop rapidement pour être perçu. Ils ne sont que muscles et chairs se déplaçant, au parfum de leur tempérament.

« C’était bon ? Si tu veux autre chose, n’hésites pas à le dire. »


FEAT April
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Re: and i wither underneath ▴ zwei
   
Dim 1 Nov - 20:31


I am a stranger, i am an alien inside a structure


Et les sourires avaient cette chaleur lointaine quand ils étaient partagés. Quelque chose, au bout des dents -de l'émail un peu plus blanchâtre oh une comète peut-être dans ces cellules pourtant déjà mortes.
((tu sais April, que même les étoiles meurent parfois
tu aimes croire que les joies
laissent aussi tout un univers derrière elles))
Tu ne sais pas vraiment quoi répondre ; oh tu crois que de toutes manières il n'y a pas vraiment de réponse. C'est le propre du vivant de se lasser de tout jeter par dessus l'épaule et d'oublier -et puis plus tard, plus tard viennent les regrets qui prennent à la gorge qui étouffent et qui vous donnent envie de tout donner pour revenir en arrière. En arrière.
T'avais ces choses amères au fond de la gorge, April.
((et parfois tu entendais des voix bien trop ressemblantes
des rires dans une foule bruyante
des visages aussi, des phrases claquantes
- mais ils ne sont pas là, April ; inconsciente))
Il y a dans ses doigts collants quelque chose de pressant -une folie, peut-être, un vide, sûrement ; quelque chose que même la douceur ne peut dissoudre. Au moins se raccroche-t-il à quelque chose oh, au moins ne se laisse-t-il pas couler.
((mais tu oublies April, qu'on s'échoue sur les plages les plus belles
sur des sourires d'aquarelle ;
réflexe atemporel))
Et les tiens, April, tu préférais dire qu'ils étaient faits d'acrylique -oh narcissique-, qu'ils avaient des fleurs qui pendaient au bout de leurs arcs comme une lune végétale ah qu'ils reflétaient la lumière, aussi, pour mieux la renvoyer sur des faces trop accablées.
« C'était parfait. » Et encore ce sourire solaire, ces choses qui se réveillent. « Et très gentil à vous, aussi. » Quelque part dans ton esprit, il y avait eu ce besoin de lui dire -tu ne sais pas, April, tu crois qu'on ne souligne pas assez souvent la gentillesse des gens. Tu crois qu'on oublie trop souvent qu'il existe encore des joies partagées entre anonymes -comme deux sourires dans la foule, comme deux mains qui se serrent. Comme des doigts qui s'accrochent ; comme tes phalanges autour des siennes.
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