J'ai envie de luxure, petit à petit vous pousser vers un abandon aveugle, douce folie. Là, ou la morale est abolie. A genoux, soumets toi, je suis homme et oublie tout ses liens qui t'emprisonnent. Laisse toi aller, laisse moi y aller, mais ne crains plus d'être seule seule car je serais celui qui saura délier la langue muette de tes nuits. Arrachons les masques, il est temps de figer l'instant. 

Un soupçon de désir, il prendra votre main pour vous accompagner à votre mort, si vous avez trop peur. Un peu de plaisir avant le supplice? Si cela peut vous apaiser, soit. Il aime pourtant vos cris sensuels... mais sans pourtant se rebuter aux plaisirs charnels, il est plus à apprécier vos hurlements de terreur.  Il est capricieux, taciturne et partisan du moindre amusement. Un silence pesant, un sourire agaçant.

Un prédateur, un menteur, cela fait de lui un chasseur idéal. Veillant sur ses proies avec patience, surveillant son repas avec malicité. Il est le maitre de sa concupiscence. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, il se contrôle très bien, il se domine. Ses petits excès de colère ou de rage sont parfaitement volontaires... Tout est un jeu, tout est une loi, tout se définit, même la folie. Il est instable et il le sait. Juste incapable de ressentir la moindre compassion. Il a un mépris cordial pour tout ceux qui restent passif et faibles, il ne daigne s'attarder que sur les jolies proies qui résistent à ses charmes, à ses ordres et à ses drames.

C'est la nuit, c'est l'hérésie qui ronge ton être, la drogue est en toi, comme un parasite qui te dévore lentement. Elle rentre dans tes veines, les brûle.  C'est l'éclate écarlate dans tes pupilles. Tu trembles, si tard et le temps semble s’enfuir lentement, comme parcimonieusement ennuyé.  Un lot d'absolu pour ce réel perdu. Orphan orphan tu ne sais plus ce que tu fais, tu ne sais plus ce que tu sais. La raison t'abandonne au rythme extatique que la folie t'emprisonne. Oh Orphan tu veux rester dans les airs, les paradis artificiels t'attendent à bras ouverts, tu en veux plus toujours plus, tu le veux lui. Goûter à ce plaisir interdit, perfide envie, sensuelle agonie.  La nuit, tu es Father, le père tyrannique de la liberté, des corps putrides sans lendemain.

L'adrénaline qui coule dans ton sang, comme de l'acide brûlant tes veines à chaque respiration. Tu cours, tu inspires, tu cours. T'es le genre d’homme à sourire quand tu perds et à grogner quand tu gagnes trop facilement. Un paradoxe d'un mètre quatre-vingt. Outre tes yeux d'un vermeil brûlant élargis par tes cils démesurés, c'est d'abord tes lèvres qu’on regarde quand on croise ton chemin épineux. Des cheveux bruns ondulant en cascade, voltiges. Des habits blancs, purs, légers, couvrant à peine cette indécence qui vous donne le vertige. Orphan en impose lorsqu'il s'expose, non pas pour ses allures de mauvais garçon, mais par son charisme digne d'un roi. Une prestance totalement décalée par la pipe qu'il fume sans honte, aux ardeurs de ses fumées hallucinogènes. La vie a une toute autre saveur quand tu lui cours après. 

Le corps qui se soulève dans la nuit, cambré, plaqué, contre les draps, tu expires. Tu meurs. Tu expires. La peur. Tu crois rêver ta vie et vivre un rêve. Comme un serpent perfide ondulant d'un désir accru, la flamme inextinguible de l'immortel soleil en ton esprit tordu s'abandonne. Alors parfois, on la sent ta fatigue, à travers des cernes légèrement visibles, saupoudré de poudre mensongère, blanchâtre. Prisonnier de cette silhouette de mâle ou l'on ne fixe que tes lèvres. Charnelles. Purpurines. Indomptablement désirables. T'es un déchet déguisé pour mieux tromper.  Ce fait de surseoir à leurs ébats était presque une antinomie à ton caractère réputé. Tu restes fier et grand, aussi bas que tu es. Tu restes odieux et hautain, à tout ceux qui essaieront de te faire chuter. Oh mon sculptural cadavre.

C'est le jour, le soleil brule tes tempes et assèche ta gorge. Ton arrogance les fait te désirer, te détester. Tu es cette charogne infâme, grillant sur ce lit de cailloux. Ta puanteur les fascine. Cette fragrance putride qui les attire, tel des vautours qui n'auraient aperçu depuis longtemps un tel corps lubrique. Mais qu'en est-il réellement ? Je vous le demande... Oh orphan orphan... le corps a ses raisons que le corps ignore. Mais qui pourrait bien penser que la charogne n'est qu'une horrible carapace suante de poisons, et que derrière l'homme se cacherait l'enfant ? Tu fais claquer ton fouet, et fais rouler tes menottes autour de tes doigts filiformes. « Dans la vie, il n'y a que ceux qui possèdent le pouvoir, et ceux qui creusent. Toi tu creuses. » Il prétendra défendre les faibles et les importunés, afin de se faire aimer. Oh orphan tu as besoin d'être aimé, tu as besoin de voir à quel point ils peuvent embrasser ton corps suitant de poisons, tel des larves épousant tes épais haillons. Tu veux les contempler dévorer cette ordure et mourir avec toi. Ne faisant qu'un avec toi. Tous le monde parlera de toi.
Mais c'était la nuit. Et tu te réveilles encore... encore... comme chaque matin pour aller travailler. Ton appartement empeste la cigarette. Et pas que. Tu enfiles ton uniformes à l'allure d'un contraceptif déjà utilisé. Tu as mal à la tête, un goût amer te picote la langue. Quand tu incarnais ce corps en décomposition, tu appartenais à la Terre entière, autant que la Terre t'appartenait.

Chhht. Roliste de 20 ans qui a perdu sa plume. Une brebis m'a susurré de venir faire un tour pour réessayer et m'a filé le lien du forum... Mon avatar vient de Chrollo Lucifer (hunter x hunter). Et je n'ai qu'un mot à dire (ou deux)(peu importe) : ZA WARUDO ♥