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 Essayer de dresser la bête. (Azylis)

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Ethan LyallFéminin

date d'inscription : 14/07/2015
pouvoir : Empathie
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Iris !

âge, race : 22 ans / Hyléos
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Ethan Lyall
Essayer de dresser la bête. (Azylis)
   
Sam 15 Aoû - 1:19


Il y a ceux qu'Ethan apprécie, ceux qu'il n'apprécie pas et ceux... dont il ne sait quoi penser réellement. Azylis se trouvait dans cette catégorie. Cette femme aux sentiments violents, trop pour qu'il puisse y échapper, malgré le contrôle de son pouvoir. Ca avait été une surprise la première fois. Une mauvaise surprise. Lui qui pensait être débarrassé de ce genre de désagrément, il était tombé de haut. Avec le temps, il s'était rendu compte qu'il captait involontairement les émotions fortes que certaines personnes pouvaient ressentir à certains moment, mais elle, ça paraissait être tout le temps. Des sentiments violents et négatifs par dessus le marché. Bien sûr, il n'aimait guère les sentiments trop positifs, mais leur contraire étaient pire lorsqu'ils se trouvaient au delà d'une certaine intensité. Comment cette fille pouvait-elle gérer des sentiments pareils, au quotidien ?

C'est cette question qui lui revenait régulièrement en tête quand il songeait à Azylis. Elle avait quelque chose d'intrigant. Le résultat était qu'il ne savait jamais comment réagir lorsqu'il se trouvait à proximité de cette fille. Fuir ou approcher ? Dur dilemne. Une part de lui souhaitait en apprendre plus sur elle, tandis qu'une autre n'avait pas envie de se retrouver confronter de nouveau à ce flot d'émotions. Ce ne serait pas mal si elle parvenait à les contrôler un tant soit peu, mais il savait bien que rester maître de ses ressentis n'était pas une tâche facile.
De son côté à elle, ça ne paraissait pas moins compliqué. Elle aussi ne paraissait pas capable de se décider à l'approcher de plus près ou non, cependant il n'en connaissait pas ses raisons. A croire que tout deux savaient qu'il y avait un risque de se brûler les aîles, malgré l'envie d'aller vers l'autre.

Il était temps de faire cesser ce petit jeu. Ethan ne savait pas de quelle façon, mais ils n'allaient tout de même pas passer leur vie à se tourner autour, sans jamais faire avancer les choses. Parler pourrait être un bon commencement.

Qu'il fasse le premier pas avait quelque chose d'ironique, instable dans ses relations sociales qu'il était, mais il avait choisi de rendre visite à Azylis. La situation n'allait peut-être pas s'arranger pour autant et continuerait ne stagner, mais au moins il allait tenter. Il n'était pas sûr qu'ils en soient déjà au stade de débarquer l'un chez l'autre, mais ça ne l'empêcha pas de venir frapper à la porte, attendant préalablement que l'on vienne lui ouvrir pour prendre la parole.

« Je pense qu'on devrait essayer de se comprendre, un jour. Tu me fais entrer ? »

Tout en finesse.

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InvitéAnonymous
Re: Essayer de dresser la bête. (Azylis)
   
Sam 15 Aoû - 18:10


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Votre danse t'agace et t'enivre en même temps. Un jeu du chat et de la souris ; sauf que votre manque de coordination fait que vous êtes la même créature à chaque fois. Tantôt deux chats traquant leur potentielle proie, tantôt deux souris qui se tapissent dans leur cachette et tremblent de frayeur à l'idée de croiser un prédateur.

Il commençait doucement à envahir ton esprit, la curiosité d'en savoir plus et la peur d'être rejetée s'entrechoquant en un millier d'étincelles métaphoriques. Ignorant et reniant comme à ton habitude, tu l'évitais le plus possible et cherchais un moyen d'effacer ces gerbes de questions au coeur de ton esprit – mais rien à faire, Ethan est un mystère entier.

Et c'est certainement en cette simple matinée que les rôles se sont accordés, engendrés par un premier pas décisif ; assise au milieu de ton salon, recroquevillée sur toi-même, tu rumines et te laisses irrémédiablement envahir par la noirceur qui court dans ta maison, enveloppée dans sa douce haine. Tes doigts caressent un verre, une boîte entamée de médicaments vole au fond de la pièce. Les yeux rougis par le trop plein de solitude, tu glisses une couverture autour de ta frêle carcasse, prête à sombrer dans cette inconscience artificielle que t'offre l'une des pilules avalées.
Quand quelques coups sont frappés à l'entrée. Un semblant d'activité, d'espoir.
Un nom retentit au fond de ton crâne ; un nom que tu voudrais effacer de ton esprit, identité assimilée au délicat corps meurtri par les coups d'un inconnu – corps auquel tu as dû faire face en tant que professionnelle, intérieurement déchirée par la compassion et le désir brûlant de retrouver le coupable.

Uniquement vêtue d'une longue tunique, tu renifles l'air avant d'ouvrir la porte ; et la surprise qui éclate en toi te fait réagir instinctivement – tu ouvres la porte et lances un regard presque choqué au grand brun qui se tient devant toi.

« Je pense qu'on devrait essayer de se comprendre, un jour. Tu me fais entrer ? »

En d'autres circonstances, face à une autre personne, tu aurais claqué l'entrée et te serais de nouveau enfoncée dans tes sombres pensées, piètre adolescente incapable de s'endurcir.
Mais tu t'écartes et l'invites silencieusement à passer le pas, quelque peu stressée par sa présence ici. La couverture se resserre autour de tes épaules – pudeur.

Raclement de gorge.
« … Tu veux quelque chose à boire, ou à manger ? »

Et tu t'enfuis lâchement vers ta cuisine, toujours à l'écoute de ses éventuels souhaits. Que fait-il ici ? Pourquoi maintenant ? Manquant de renverser le verre d'eau sur ton passage, tu le récupères et le poses dans l'évier, penchée au-dessus de ce dernier. Un millions d'interrogations transpercent ton cerveau, tes yeux striés de fatigue lancent un regard affolé à l'embrasure qui te sépares de quelque chose que tu aurais voulu fuir plus d'une fois.

Revenant affublée d'un plateau, tu lui indiques le canapé d'un geste de la tête et, pour ta part, t'installes sur le fauteuil solitaire, couvrant tes jambes nues du tissu qui aurait dû te permettre de dormir quelques heures.

« Tu m'as prise par surprise. Le regard plongé dans la contemplation d'un grain de poussière sur le tapis qui vous sépare, tu sens chaque signal interne s'allumer. Danger. Se comprendre.. ? Qu'est-ce que tu entends par là ? »

Et un sourire, mal assuré, faussement incompréhensif. Tu nies, tu nies comprendre exactement ce qu'il veut dire. Parce que, quelque part, tu espères te tromper, tu pries pour qu'il ne parle pas de tes battements de coeur affolés et de ton radar mental totalement hors de contrôle. Tu le connais, tu connais son pouvoir et son groupe ; parce que la curiosité est plus forte que la raison, parce que son dossier traîne peut-être encore sur ton bureau, à l'étage.

La pire des capacités, face à la dépressive chronique que tu es. Tu te souviens parfaitement de son expression, la première fois que vos regards se sont croisés. Etait-ce du dégoût ou de la simple surprise, tu n'en sais rien.
Mais toujours est-il que ça t'a fait l'effet d'un coup de poignard directement enfoncé dans ta poitrine. Fragile, incommensurable frêle hybride aux sentiments explosifs, trop dépendante et attentive à l'avis des autres.

Il te hait, tu ne peux t'empêcher de le sentir.
Et ça te blesse, que tu le connaisses ou non.
Utopie brisée, n'attends pas que l'univers t'aime, Azylis. Après tout, ils finissent tous par te détester.
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Ethan LyallFéminin

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Ethan Lyall
Re: Essayer de dresser la bête. (Azylis)
   
Mar 18 Aoû - 15:38


En attentant l'ouverture de la porte, Ethan s'était préparé au flot d'émotions qu'il risquait de recevoir. Il était déterminé à mettre les choses au clair, aujourd'hui, alors il n'avait pas intérêt à se laisser submergé par ce pouvoir qu'il maudissait tant. Hors de question de laisser tomber en chemin, pas maintenant qu'il avait la possibilité de faire évoluer les choses. Il ne devait pas fuir, pas encore. Pas maintenant.

La porte s'ouvrant finalement, le jeune homme laissa son regard vagabonder sur celle qui se trouvait alors face à lui, notant les détails retenant son attention. Sa tenue et son geste de pudeur le laissait croire qu'elle ne s'attendait pas à recevoir qui que ce soit et certainement lui encore moins que d'autres. Il devait avouer que lui-même aurait été tout aussi surpris si les rôles avaient été inversés et s'il avait été celui qui l'aurait trouvé devant sa porte. Pourtant, il ne pouvait s'empêcher de trouvait que c'était plutôt amusant que de prendre aussi volontairement le rôle du chat, ainsi que de voir les réactions qu'il suscitait chez la souris.  

Elle le laissa entrer et lui demanda s'il souhaitait manger ou boire quelque chose, s'enfuyant aussitôt vers la cuisine, incapable de contrôler ses émotions, comme à son habitude. Ça commençait bien, même si c'était prévisible.

« Tu as du café ? »

Il essayait de prendre ses aises autant que possible mais les sentiments qui l'assaillaient l'empêchait d'être aussi décontracté que ce qu'il aurait souhaité. Ce serait tellement plus simple si c'était les autres qui captaient ses émotions à lui. Au moins, ils comprendraient à quel point ce pouvait être handicapant.

Azylis sort finalement de sa cachette et lui désigne le canapé sur lequel il s'installe sans plus tarder, croisant une jambe par dessus l'autre. Ça lui faisait une drôle d'impression de se retrouver ainsi, dans cette pièce, assis face à elle. Leur étrange relation mise à part, il songeait aussi à son métier : psychologue. La scène qui se déroulait ne ressemblait pourtant pas à un rendez-vous chez le psy, mais c'est justement ce qui intriguait Ethan. C'était une femme paniquée et stressée qu'il avait face à lui, alors qu'il s'était toujours imaginé les psychologues détendu et rassurant - du moins, ils voulaient se montrer rassurant. Il se demandait comment une personne incapable de gérer ses propres émotions pouvaient gérer celles des autres. Enfin, il est parfois plus simple de régler les problèmes des autres avant les nôtres.
C'était peut-être aussi parce qu'il s'agissait de lui. Après tout, elle n'était pas à l'aise en sa présence. Que savait-elle exactement sur lui, d'ailleurs ?

« Je pense que tu sais ce que je veux dire. »

Oui, elle le savait, sans aucun doute. Personne ne pourrait s'y tromper, rien qu'à voir son sourire. Elle fermait simplement les yeux, tel qu'ils le faisaient tout deux depuis le début. Cependant, il allait faire l'effort d'être plus explicite. Ainsi, il était sûr qu'elle ne pourrait plus utiliser l'argument de ne pas comprendre pour éluder la question.

« On ne fait que tourner en rond, sans parvenir à se forger un avis concret de l'autre. »

Ethan décida que c'était le bon moment pour user de son pouvoir et d'apaiser les ressentis d'Azylis. En général, ce n'était pas quelque chose qu'il utilisait souvent, mais avec elle, cette partie de son pouvoir n'était clairement pas du luxe. Se serait bien plus simple de discuter si la jeune femme pouvait être un peu plus détendu. En plus de cela, il y avait une bonne part d'égoïsme puisqu'en calmant ses émotions, il calmait aussi ceux qu'il ressentait. D'une pierre deux coups.  

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InvitéAnonymous
Re: Essayer de dresser la bête. (Azylis)
   
Mer 19 Aoû - 16:16


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Son regard te brûle, son attention te gêne. Incapable d'endurer cette pression, tu t'enfuis vers la cuisine, pauvre lâche.
« Tu as du café ? »

Hochement de tête et tu le prépares, préférant pour ta part prendre un simple verre de jus de pomme. Tu poses le café sur la table basse, accompagné d'un paquet de sucre pour qu'il se serve – et un pichet de lait, on sait jamais. Tes doigts tripotent nerveusement le verre, tu croises les jambes sur ton fauteuil et poses les questions qui triturent ton cerveau.
Incompréhension feinte.

« Je pense que tu sais ce que je veux dire. »

Evidemment, il n'aurait pas pu être moins observateur, moins… Moins. Ca a toujours été comme ça, avec toi. Tu rencontres toujours des problèmes avec les mauvaises personnes.
« On ne fait que tourner en rond, sans parvenir à se forger un avis concret de l'autre. »
Qu'il dise ça aussi calmement t'agacerait presque – lui trouve des mots à ce que tu voudrais effacer, il met une signification à un ressenti trop profond pour être assumé. Mais tu réagis d'une façon toute à fait différente à celles habituelles, te contentant de hausser les épaules d'un air presque décontractée. Tu as beau connaître le danger, ta pression et ton stress s'effritent s'apaisent.
Merde.

« J'en sais rien, c'est possible. Mais qu'est-ce que ça veut dire, Ethan ? Tu veux en savoir plus sur moi, c'est ça ? »

Léger sourire, tu avales une gorgée du jus de pomme et reposes le verre sur la table basse, t'étirant. Les médicaments ne font pas effet, ce qui ne te surprend même pas. Malgré tout, la fatigue s'immisce, tes yeux striés de cernes te semblent plus lourds que quelques minutes plus tôt. Tu es presque à l'aise, trop pour ne pas succomber au sommeil que tu désires tant. Et enfin, tu te penches vers lui, dans un nouveau rictus.

« On va faire l'inverse, alors. Je te dis ce que je sais de toi, et tu me dis ce que tu ais de moi. On se corrige, et on avise. Même si l'assurance est feinte, la tension ne pèse plus sur tes épaules, et ton professionnalisme reprend doucement le dessus. Tu t'installes plus confortablement et tapotes le dossier du fauteuil d'un air distrait. Ethan Lyall, vingt-deux ans. Possède le doux don d'empathie. Solitaire, manifestement incapable de s'attacher. »

Ce sont tes propres peurs qui ressortent dans tes paroles, ta propre manie à t'accrocher désespérément à la première personne qui veut bien de toi te handicape sérieusement – et c'est pour ça que tu le fuis, pour ça que tu refuses d'avoir le moindre contact avec lui.

« Je ne te tourne pas autour, Ethan. Je te fuis, nuance. La surprise d'être capable de dire ça à voix haute n'a même pas le temps de se glisser, tu poursuis en pianotant toujours sur le siège. Et toi, pourquoi tu me tournes autour ? Que veux-tu vraiment, Ethan Lyall ?

Tes entrailles se serrent d'appréhension malgré ta détermination.
Tu ne le regardes pas, par peur de perdre cette assurance avec un simple contact visuel.

Oh, s'il te plaît Ethan, ne lui fait pas de mal. Elle souffre assez.
Pauvre fragile.
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Ethan LyallFéminin

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Ethan Lyall
Re: Essayer de dresser la bête. (Azylis)
   
Dim 6 Sep - 23:32


Ethan prend entre ses mains le café qui lui a été servi, ajoutant deux sucres à cette boisson qu'il n'appréciait sans qu'après une longue insomnie - ce qui est assez fréquent, si l'on en croit les cernes bien formées sur son visage. Avalant une gorgée, il attend une réponse d'Azylis qui cesse visiblement de feindre l'incompréhension.

Son pouvoir semble avoir l'effet voulant, la jeune femme paraît plus détendue et se permet même un sourire. Quant à lui, les violentes émotions se font moins présentes et il se sent plus détendu à son tour. Bien, voilà qui est mieux. En revanche, il ne s'attendait à ce qu'elle prenne autant d'assurance que ce qu'elle se met à dégager dans ses paroles et le brun commence à comprendre comment elle peut être durant ses heures de travail. Ce n'est plus Azylis, mais la psychologue qu'il commence à entrevoir en elle.

Lui qui se demandait plus tôt ce qu'elle savait de lui en avait maintenant la réponse. Elle était donc déjà au courant de son don d'empathie, ça pourrait lui éviter de fournir certaines explications. Elle n'avait pas cité le groupe auquel il appartenait, mais elle le connaissait surement aussi. Qu'importe, de toute façon. C'est principalement sa dernière phrase qui le fit tilter. Solitaire, manifestement incapable de s'attacher. C'est vrai, bien entendu, mais l'entendre de quelqu'un d'autre sonnait différemment. Presque comme un reproche, en fait ou un défaut. Il doit surement s'agir des deux, après tout, ses habitudes d'approcher puis de fuir n'arrange que lui, il le sait.

La vérité, c'est qu'Ethan ne sait pas ce qu'il en pense réellement. Est-ce que cela le touche ou est-ce que ça lui est égal ? Il ne peut pas dire que sa vie sociale soit épanouissante, mais il n'est en général pas habitué à l'épanouissement, sauf si ressenti par d'autres personnes. Il est trop rongé par l'envie et la jalousie pour connaître un réel sentiment de bonheur. Alors, la question qui vient ensuite lui pose une certaine colle : que souhaite-t-il réellement en lui tournant ainsi autour ? Un nouveau lien social qu'il fuira dès qu'il aura besoin de prouver sa liberté ? Non, il veux simplement faire cesser le jeu. Il veux en apprendre plus sur elle, aussi, parce qu'elle l'intrigue.

« Tu avais vu juste, je veux en savoir davantage sur toi. »

Si, à elle, cela ne lui convenait pas, alors la question était réglée et le jeu du chat et de la souris serait terminé. Pourtant, en rester là lui donnait la sensation qu'il en garderait un goût amer.

« Azylis Targaryen. Visiblement toujours sous pression et submergée par des sentiments tous plus violents et bestiales les uns que les autres. Pause. Est-ce par peur de t'attacher que tu me fuis ? »

La dernière question pourrait presque être rhétorique, tant elle lui paraît évidente. Pour quoi d'autre le fuirait-elle, après tout ? Rare doivent être ceux qui accepteraient sans broncher ses habitudes à disparaître pendant des périodes indéfinies. Azylis ne veut surement pas prendre le risque de souffrir, alors pourquoi avoir elle aussi jouée le rôle du chat si elle en connaissait les risques ? Indécision, certainement, les dilemmes font partit des fléaux de l'esprit humain.

feat.  Azylis L. Targaryen ▲ dialogue black
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InvitéAnonymous
Re: Essayer de dresser la bête. (Azylis)
   
Dim 25 Oct - 15:26


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Tu laisses échapper un fin soupir à ses paroles, l'écoutant déblatérer le ramassis de conneries qui composent ta douceâtre existence. Ah, c'en est presque ridicule d'être là, assis, à se regarder dans le blanc des yeux en se lançant des paroles sans queue ni tête. Et la fin de son court discours te pousse à te mordre la lèvre inférieure, prise par surprise. Tu y passes un léger coup de langue, tes prunelles se plantant distraitement dans le fauteuil ; tes mains caressant son dossier, griffes sorties. C'est une sensation désagréable que d'être ainsi prise au piège entre des doigts qu'elle ne connaît pas.

« Plus par précaution que par peur. »

Ta langue claque contre ton palais dans un geste agacé, tu pinces les lippes et t'empêche de lâcher ce flot d'incompréhensibilités qui trotte dans ton esprit. Mesurant chacun des mots prononcés, de cette voix aussi calme que factice, de ce ton qui se veut presque professionnel – oh comme tu favorises cette impression de puissance au reste.

« Si tu ressens tout ce qui me submerge, pourquoi es-tu venu ? Sourire narquois. Par masochisme ? Sadisme ? Qu'est-ce que tu veux de moi, Ethan ? »

Les derniers relents d'émotions qui se glissent dans ton timbre, font vibrer ta voix d'une façon un peu trop personnelle à ton goût. Tu te reprends dans un raclement dans gorge plus ou moins sec, achevant d'avaler les quelques gorgées d'eau qui trônaient encore dans ton verre. Une fois le récipient posé, c'est dans un silence pesant que tu t'installes, perdue au coeur de tes pensées maussades. Une multitude d'adjectifs qui s'implantent dans ton esprit, se répètent en boucle et tournent dans ce cercle vicieux.
Agaçant, trop curieux, prétentieux, ah comme il est persuadé d'être responsable de mon état. Non, non, non. Il n'y est pour rien, n'a aucune importance pour moi.

Comme une comptine ces phrases retentissent une deux trois six fois.

« C'est outrageusement arrogant de penser que je m'attacherais à toi aussi vite. Tu tentes l'assurance, osant enfin caresser ses pupilles de ton regard hautain. Qu'est-ce qui t'assure que ça arrivera ? »

Encore ces questions que tu poses, ces réponses que tu désires comme on est avide d'une certaine sensation, comme on veut avoir peur au milieu d'un parcours de montagnes russes. Un besoin malsain, sans joie, juste pour se sentir un peu plus vivant – un peu plus humain. Alors tu croises les bras sous ta poitrine, affalée sur ton siège comme si toute vie avait quitté cette maigre enveloppe corporelle.

Et tu attends, tu attends qu'il te surprenne, qu'il te prouve qu'il a raison, qu'il a tort, que vous êtes voués à vous entretuer par la seule force de votre volonté. Par le seul moyen de vos émotions respectives.
Un combat stupide, puéril, qui n'amènera qu'un peu plus de questionnements inutiles, de doutes et probablement un peu de douleur – parce que c'est comme ça, avec toi. Quoi que tu fasses, quoi que tu dises, ton joli coeur en sort un peu plus meurtri, un peu moins grand.

Jusqu'à ce qu'il soit dévoré par un démon.
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