baby did you forget to take your meds ? } pris par ari
Invité
baby did you forget to take your meds ? } pris par ari
Ven 17 Juil - 11:21
l'insou tenable légè reté de l'être
27 ans Orion Originaire des balkans Sans appétit ni appétence Situation financière instable Statut peu définissable, oscillant entre sommeil agité, montées et redescentes, sorties erratiques en ville pour commercer de stupéfiants Contrôle du squelette
On imagine Céphale en architecte de l’homme, à dessouder de leurs jointures toutes les vertèbres qui font la colonne du monde. Céphale aurait construit des cités de cartilages et des pays d’os blancs, modelé la kératine à la force de ses poings, pétri l’albâtre sous la paume de ses mains. Mais on ne voit jamais les mains de Céphale se poser sur les corps, car Céphale ne connait pas le besoin de glisser son squelette contre le votre pour donner forme à votre charpente.
La pression de son esprit suffit à tordre l’omoplate comme on plie le roseau : à l’intérieur de la chair bat doucement une matière souple, un plasma translucide que Céphale sait soumettre par pure volonté. Briser, élaguer, déloger, allonger, ce sont des mots de guerre trop connus par Céphale, qui ne peut désormais les entendre sans prendre entre ses mains convulsives toute la souffrance de son visage. Le contrecoup s’inscrit dans le crâne de Céphale, à même la boîte où se contorsionne, dans une violente éruption, deux cornes mutantes léguées par son génome.
Ces excroissances qui enflent sur sa tête sont corollaires à son pouvoir, et écrasent dans la migraine tous ses nerfs suppliciés. Chaque fois que Céphale utilise sa compétence, ses cornes gagnent en mesure. Et leur mesure est corrélée à la douleur.
de corpulence élancée, de stature inerte mais robuste pas très grande et pas très large aux longs cheveux platine et abîmés aux yeux bleus glacés qui n'ont pas d'expression à la peau cadavérique marquée d'ecchymises au style vestimentaire inexistant, noir sur blanc, aux chemises ouvertes sans érotisme, aux pantalons décharnés, aux pieds toujours nus à l'air dans le vague, aux os saillants sous une chair translucide, aux lourdes cornes blanches
Il y a des poisons violents qui tuent en une fois. Ils tuent en une fois et on n’en entend plus parler. Ils vous abattent un homme aussi sûrement qu’une balle, ils commencent par le coeur, par une section méthodique des veines qui tremblent au fond du corps, tout le sang s’arrête alors de tourner. La terre, elle, ne s’arrête pas tourner avec l’homme, l’homme tombe comme la nuit, et le bruit que fait la nuit qui tombe est imperceptible, léger comme un noeud d’air sous l’élytre d’un machaon. On n’entend pas tomber la nuit, pas plus qu’on entend tomber l’homme, et tous les deux s’effondrent, chair comme étoile, dans le secret.
Il n’y a pas de différence tangible entre la mort et la nuit. Toutes les deux sont diaprées dans la même noirceur immobile, dans la houille crasseuse d’une silhouette qui maigrit. Les ténèbres sont obscènes, comme une injure ils se lancent à la poursuite de tout ce qu’ils peuvent ; les ténèbres sont des chiens sans collier aux pattes crochues qui pantèlent et bavent sur les cauchemars du monde. La nuit ensemencée de peur enfante toujours les mêmes ombres : bâtardes, toxiques, elles se glissent là où elles peuvent, et puis donnent à leur tour des fils monstrueux. Instillés dans un corps, ils ont des noms atroces qui se vomissent plus qu’ils ne se prononcent : celui de Céphale émerge alors par incandescence.
Céphale n’est pas de ces monstres intermittents qui n’existent que dans un repli de terreur. Elle est une bête de fer et de goudron qui se crève en deux pour s’ouvrir sur l’enfer. Des essaims de migraines vrombissent dans son cerveau envahi de frissons, des ombres vénéneuses se découpent autour de ses orbites. Sachant d’expérience que personne ne peut connaître son huis-clos de douleur, elle disparaît dans son supplice particulier, devenu une petite mansarde sans lumière où étouffer. La lourde kératine qui se soude à son crâne soulève au-dessus de Céphale des torrents de souffrance qui bourdonnent sauvagement : par leur bruit sourd ils font pleurer ses yeux sans qu’elle le sache, et lorsque des filets rouges descendent de ses paupières, Céphale ignore qu’elle s’évide de son sang.
Céphale est une fille dont les chairs se détachent par îlots de son corps blanc. Les isthmes de ses organes s’évaporent comme une ancienne cité en ruines et la peau de ses lèvres se fendille dans une lourde moiteur. Il ne faut plus attendre la cicatrice car la cicatrice ne vient pas. Céphale perd sa forme, disparaît dans le clair obscur d’une convalescence qui n’a pas de fin, se délite dans l’insoutenable souffrance, recroquevillée sous les spasmes annelés qui poussent contre sa tête. Céphale ne peut se vaincre elle-même dans le combat qui détache ses intérieurs de leurs alcôves. Sur son front, des os en torsade qui crèvent le ciel, des corps étrangers à son corps, du poison doux et sans sérum qui corrompt doucement tout l’être de Céphale, et Céphale qui n’aspire qu’au calme las d’un oeil qui se ferme, Céphale qui s’assoit doucement avec le regard atone ; Céphale devient l’épitomé du mal.
Céphale derrière son intense douleur aurait pu être la Céphale paisible et la Céphale nonchalante. Elle aurait aussi pu être la Céphale souriante et la Céphale silencieuse. Elle serait Céphale dans son brouillard opalescent de secrets tranquilles, Céphale aux pieds nus et aux cheveux blancs, Céphale qui de ses décombres ressortirait pour être en vie. Mais elle n’est que ce trou noir, cet abysse, ce satyre hideux qui exsude la violence.
Céphale n’est pas plus en vie qu’elle ne survit car Céphale existe simplement. Sous sa peau cireuse elle n’est faite que de mitraille, de glaciations des artères et de nuits sauvages écourtées par la folie douce. Céphale n’est que l'obsession lente, la désolation, et le silence ébouillanté dans ses propres hurlements. À ses heures de sang Céphale et la transparence rougie de ses yeux éclatent en mugissements. Céphale est hantée de spectres qui la plongent dans ses délires affreux, habitée de souffrances volatiles avec qui elle commerce des morceaux de sa propre viande, pénétrée de lames et de pointes qui s’enfoncent jusqu’à crever ses os. Céphale cherche dans la cité close les fragments éclatés de son propre cerveau.
lait d'avoine special k huile d'olive sauce tomate
(il manque encore des trucs alors pour l'instant je mets ma liste de courses)
je suis une voiture immatriculée je suis jeune et folle j'ai connu le forum par la magie des topsites je tiens à dire que ambre est hyper bonne mmmm référence avatar = des cornues random + natalie dormer après moult hésitations le mot de la fin sera fricassée
Dernière édition par Céphale le Lun 27 Juil - 16:45, édité 2 fois
Invité
Re: baby did you forget to take your meds ? } pris par ari
Ven 17 Juil - 11:34
T'ES BONNE TON CODE EST BON ET FRICASSEE HMMMMMMMM
bienvenue sinon yo
Invité
Re: baby did you forget to take your meds ? } pris par ari
Ven 17 Juil - 12:05
BIENVENUE A TOI. je t'avoue que j'attendais avec impatience ta fiche après avoir vu ton avatar, ehe. ET JE NE SUIS POINT DECUE. sauf pour le lait d'avoine, mais je peux passer outre
enfin bref bon courage pour ta fiche, si tu as des questions n'hésite pas !
edit - j'avais pas vu le pouvoir awnh. N'oublie pas de passer ici (oui c'est un lien) pour faire valider ton pouvoir, puisqu'il n'est pas dans le listing.
April
date d'inscription : 14/07/2015autre(s) compte(s) : antarèsfiches : petite tornade ▴ de couleur ▴ aux reflets azurésâge, race : 19 ▴ humaineprofession : serveuse dans un petit restaurantfeat : hatsune miku ▴ halseymessages : 123
Re: baby did you forget to take your meds ? } pris par ari
Ven 17 Juil - 12:20
ce caractère et natalie dormer pls et les cornes et céphale le mythe aussi q_q C'est mal de vouloir lire les trucs qui manquent ? Bienvenue eh ♥
Pan
date d'inscription : 13/07/2015autre(s) compte(s) : Arielley & Cliché.pouvoir : Contrôle sur la vision d'autrui ▬ permet de créer des illusions. Néanmoins, sans l'appui de sa jumelle, cela se limite à des peluches, des pièces d'échecs, parfois quelques autres jeux. C'est complètement inoffensif, humiliant. Il vaut mieux ne pas l'utiliser. fiches : www ♛ présentation www ♛ relations www ♛ iris www ♛ demande RPâge, race : 20 ans, sang pur.orientation sexuelle : Bisexuelle.profession : Barman/Serveur dans un bar. ♛ Futur directeur de l'asile.feat : SORA. No game no lifemessages : 207
Re: baby did you forget to take your meds ? } pris par ari